Agenda concert – MAJ 02/02/2012

Featured

ACCEPT + Guest
6 avril - Paris, Bataclan

ANATHEMA
2 mai – Paris, Bataclan

ANIMALS AS LEADERS
3 avril – Paris, Batofar

ARCH ENEMY
21 octobre – Paris, Bataclan

ASKING ALEXANDRIA
16 février – Strasbourg, Laiterie
17 février – Lyon, Ninkasi Kao
18 février – St Ave, Echonova

BLACK SABBATH
19 juin – Paris, Bercy

CANNIBAL CORPSE + BEHEMOTH + LEGION OF THE DAMNED + MISERY INDEX  (Full Of Hate Tour)
13 février - Paris, Bataclan

DAGOBA
21 avril – Paris, Divan du Monde

DELAIN
11 mai – Paris, Alhambra

DEVILDRIVER
18 juin – Toulouse, Bikini
19 juin – Vauréal, Forum
20 juin – Rouen, 106

DREAM THEATER + PERIPHERY
3 février - Paris, Zénith

ENSLAVED
2 mars – Lyon, CCO Vileurbanne
3 mars – Saint Nazaire, VIP
4 mars – Poitiers, Confort Moderne
6 mars – Paris, Divan du Monde

EPICA
13 avril – Lyon, Transbordeur
24 avril – Toulouse, Bikini
25 avril – Bordeaux, Théâtre Barbey
29 avril – Paris, Bataclan

ETHS
2 mars – Mons, Onair
4 mars – Cambrai, Betizfest
9 mars – Montpellier, Secret Place
10 mars – Istres, Usine
16 mars – Nantes, Ferrailleur
23 mars – Tunis, Coupole
30 mars – Strasbourg, Laiterie
31 mars – Montbelliard, Atelier des Moles
6 avril – Gerzat, Metal Arvenne
7 avril – Beauvais, Ouvre Boite
8 avril – Limoges, CC John Lennon
14 avril – Annecy, Brise Glace
20 avril – Durbuy, Rock Festival
12 mai – Vitry le François, Orange Bleue
18 mai – Paris, Cabaret Sauvage
19 mai – Hennin Beaumont, Escapade

GOJIRA
19 avril – Lille, Aéronef (Festival Paradis Artificiels)

GUNS N’ROSES
5 juin – Paris, Bercy
10 juin – Lyon, Halle Tony Garnier
11 juin – Strasbourg, Zénith
14 juin – Toulouse, Zénith
18 juin – Montpellier, Park & Suites Arena
19 juin – Toulon, Zénith

HELLFEST (Black Sabbath, Lamb Of God, Hatebreed, Children of Bodom, Dimmu Borgir etc etc)
15+16+17 juin – Clisson

HELMET
11 mars – Angoulème, La Nef
13 mars – Lyon, Ninkasi Kao
30 mars – Paris, Nouveau Casino
31 mars – Roche Sur Yon, Fuzz’yon

KILLING JOKE
13 avril – Paris, La Cigale
14 avril – Strasbourg, Laiterie
16 avril – Toulouse, Bikini
19 avril – Lyon, Transbordeur

KORN
12 mars – Paris, Bataclan

LOFOFORA + TAGADA JONES
21 mars – Bordeaux, Théâtre Barbey
20 avril – Paris, Alhambra

METALLICA
12 mai – Paris, Stade de France

MOTLEY CRUE
18 juin – Paris, Zénith

NAPALM DEATH
4 mars – Paris, Maroquinerie

NIGHTWISH + BATTLE BEAST + GUEST
17 avril - Paris, Bercy
18 avril – Nantes Zenith
20 avril – Lyon Halle Tony Garnier

OBSCURA + GOROD + SPAWN OF POSSESSION + EXIVIOUS
27 mars – Toulouses, Aéro
28 mars – Nantes, Ferrailleur
29 mars – Paris, Glazart
30 mars – Dunkerque, 4 écluses
31 mars – Rouen, 106

PRIMUS
27 mars – Paris, Zénith

RAMMSTEIN
06 mars - Paris, Bercy (complet)
07 mars - Paris, Bercy

RED HOT CHILI PEPPERS
30 juin - Paris, Stade De France

SCORPIONS
30 mars – Amiens, Zénith
1 avril – St Etienne, Zénith
2 avril – Chambery, Le Phare
4 avril – Caen, Zénith
6 avril – Rennes, Parc des expos
7 avril – Brest, Parc des expos
9 avril – Lille, Zénith
10 avril – Reims, Parc des expos
12 avril – Limoges, Zénith
13 avril – Pau, Zénith
26 mai – Nice, Nikaia
28 mai – Le Mans, Antares
30 mai – Clermont Ferrand, Zénith
2 juin – Nancy, Zénith

SICK OF IT ALL + Guests
24 juin – Paris, Glaz’art

SONISPHERE
6+7+8 juillet – Amnéville, Snowhall Park

SOUNDGARDEN
29 mai – Paris, Zénith

STEEL PANTHER
25 mars – Paris, Maroquinerie

STEVEN WILSON
4 mai – Paris, Trianon

TARJA + GUESTS
21 février – Toulouse, Bikini
22 février – Lyon, Transbordeur
24 février – Strasbourg, Laiterie
28 février - Paris, Bataclan

TEXTURES
28 mars – Strasbourg, Laiterie
29 mars – Montpellier, Secret Place
1 avril – Toulouse, Aero

THE BLACK DAHLIA MURDER + GUESTS
05 février - Paris, Nouveau Casino

THIN LIZZY
14 février – Toulouse, Bikini
15 février – Marseille, Espace Julien
17 février – Lyon, Transbordeur

WASP
5 novembre – Paris, Bataclan
6 novembre – Toulouse, Bikini
14 novembre – St Etienne, le Fil
15 novembre – Strasbourg, Laiterie

Video de la semaine : Die Apokalyptischen Reiter

Die Apokalyptischen Reiter, le groupe le plus déjanté de la scène metal allemande, sortira son nouvel essai, Moral & Wahnsinn, dans quelques jours.

A cette occasion, nous vous proposons le clip de “Dr Pest”, titre le plus sombre mais aussi le plus déroutant de l’album, qui sera prochainement chroniqué sur Eblast !

Interview Firewind

Eblast vous propose cette semaine une interview de Firewind, qui a sorti il y a quelques jours son nouvel album, Days Of Defiance. Une occasion d’en savoir un peu plus sur la façon dont Gus G, maître à penser et guitariste du combo, s’est retrouvé propulsé sur les scènes des plus grands stades mondiaux aux côtés d’une légende vivante, Ozzy Osbourne.

Comment as-tu eu l’opportunité de rejoindre les rangs du groupe d’Ozzy Osbourne ?
J’ai reçu un mail de la part de son manager, qui m’a simplement demandé si je voulais passer une audition pour devenir son nouveau guitariste. Après avoir appris quelques titres, je me suis envolé pour les Etats-Unis et j’ai été choisi.

En 2005, tu t’es produit à la Ozzfest aux côtés d’Arch Enemy (NDIL : en tant que remplaçant temporaire de Christopher Amott). Penses-tu que cela a joué en ta faveur ?
Absolument ! Au cours de cette tournée, j’ai été frappé à sa porte pour lui filer des albums de Firewind ! Il avait fait savoir qu’il cherchait un gratteux à ce moment là, mais Zakk Wylde est revenu peu de temps après. Quoiqu’il en soit, je pense que le mec qui m’a reçu ce jour là a précieusement gardé mon CV, sinon je n’aurais pas été recontacté quelques années après.

Quelle a été la réaction des autres membres de Firewind ?
Ils m’ont beaucoup soutenu avant que je passe l’audition et ils sont aujourd’hui très contents pour moi.

N’ont-ils pas eu peur que tu décides de mettre Firewind en stand-by ?
Ils l’ont peut-être pensé l’espace de quelques secondes mais ils savent que je tiens beaucoup à Firewind et que je ne l’abandonnerai jamais, quoiqu’il arrive.

Concrètement, qu’est-ce qui a changé dans ta vie de tous les jours ?
Quand je ne suis pas en tournée, je passe la moitié de mon temps à Los Angeles, où j’ai un pied à terre. Cette solution est plus pratique car elle m’évite de faire des allers retours sans arrêt. Sur le plan strictement professionnel, je travaille avec un nouveau label et je me produis maintenant dans des stades et des arènes, ce qui change radicalement des petits clubs auxquels Firewind est plus habitué. Je reconnais que j’ai une situation privilégiée car ces deux activités parallèles me permettent de découvrir deux mondes différents. De plus, j’ai réellement l’impression d’écrire une partie de l’histoire du hard rock aux côtés d’Ozzy.

De son côté, Appolo a rejoint Spiritual Beggars. L’emploi du temps de Firewind ne risque-t-il pas d’être chamboulé par tous ces paramètres ?
Je ne pense pas car Spiritual Beggars n’est pas scéniquement très actif. Mike Amott et Sharlee D’Angelo sont constamment occupés avec Arch Enemy, qui reste leur priorité, tout comme Firewind reste la nôtre. De plus, une fois qu’il aura terminé sa tournée mondiale, Ozzy fera un break d’au moins cinq ans.

Parlons maintenant de Firewind. Pourquoi Mark Cross (ex-At Vance) a-t-il quitté le combo ?
Musicalement parlant, nous n’étions plus sur la même longueur d’onde. Comme nous avions des avis et des buts différents, j’ai décidé de séparer nos chemins, afin que nous soyons plus heureux chacun de notre côté.

Pourquoi avoir jeté votre dévolu sur Michael Ehré (ex-Metalium) ?
Michael est tout simplement un mec et un batteur génial ! Avant qu’il nous rejoigne, nous avons eu l’occasion de passer de très bons moments avec lui et nous avons pu constater qu’il avait les pieds sur terre, en plus de connaître le business. Je ne voulais surtout pas recruter un musicien débutant, qui se serait plaint à longueur de journée des répétitions ou des tournées trop éprouvantes ! Sans compter qu’il n’y a rien de plus gênant que d’être enfermé dans un bus pendant deux mois avec quelqu’un avec qui tu n’as pas d’affinité.

Michael est allemand, Mark était anglais, Chitral Somapala, le prédécesseur d’Appolo, était lui aussi étranger. Est-il si difficile de trouver de bons musiciens en Grèce ?
Il n’est surtout pas aisé de mettre la main sur des zicos motivés et prêts à consacrer tout leur temps à un groupe. Pour nous, Firewind n’est pas seulement un hobby, c’est aussi notre gagne-pain. C’est une situation qui conduit à devoir faire d’énormes sacrifices, ce qui peut finalement effrayer le plus volontaire des musiciens. Et puis, prends le cas d’Ozzy : il vit à Los Angeles et a récupéré un guitariste grec ! (Rires) Pourtant, je suis persuadé que les Etats-Unis regorgent de gratteux plus talentueux que moi. Le hasard et les concours de circonstances jouent aussi un rôle important dans la formation d’un line-up.

Comment avez-vous appréhendé l’écriture de Days Of Defiance, votre nouvel album ?
Nous n’avons pas changé notre manière de fonctionner et avons laissé nos idées s’imposer d’elles-mêmes pour voir où elles nous menaient. Nous avons toujours privilégié la spontanéité, quitte à nous éloigner de notre point de départ. Cela donne des résultats plus intéressants, plus variés et permet finalement à l’auditeur de ne jamais s’ennuyer.

Tu es souvent invité par tes pairs afin d’apposer un solo sur leur album (Arch Enemy, Kamelot…). Est-ce un exercice que tu apprécies ?
Pour être honnête, je ne cours pas après ! Il faut dire que je reçois beaucoup de demandes, ce qui est un peu saoulant à la longue ! (Rires) Mais quand ce sont des amis qui me sollicitent, je peux difficilement refuser et j’accepte surtout pour leur rendre service. Cela dit, cela ne m’empêche pas de me prendre rapidement au jeu et de m’investir à fond dans le projet.

Interview réalisée le 16 septembre 2010

http://www.firewind.gr
http://www.myspace.com/firewind

Interview Enslaved

Interview Enslaved

A l’occasion de la sortie de l’excellent Axioma Ethica Odini, le nouvel album d’Enslaved, nous n’avons pas résisté à l’envie de bavarder un peu avec Grutle, le bassiste chanteur du groupe, dont le black progressif et atmosphérique est toujours aussi sublime et inspiré.

Comment Vertebrae a-t-il été reçu et vous a-t-il permis de rafler quelques récompenses, comme cela avait été le cas avec Ruun ?
Vertebrae a été très bien accueilli en Norvège, où nous avons à nouveau récolté un Grammy. Il a également été élu meilleur album du mois et meilleur album de l’année par le magazine Terrorizer, en plus d’être généralement bien perçu par la presse européenne et américaine. Sur le plan live, tout s’est également passé pour le mieux, surtout aux Etats-Unis, où nous avons partagé l’affiche avec Opeth.

Quel accueil vous ont réservé les fans d’Opeth, qui ne vous connaissaient pas forcément ?
Très chaleureux, même si, effectivement, la majorité d’entre eux n’avait visiblement jamais entendu parler de nous auparavant. Nous avons tout de même réussi à vendre un bon paquet d’albums et de t-shirts donc certains ont du être séduits par notre musique. Nous aimerions beaucoup tourner avec Opeth en Europe et nous espérons vivement que cela se fera un jour.

Pendant cette tournée, vous avez été invités à l’ambassade norvégienne située à Washington…
(Rires) Je ne sais pas vraiment comment tout cela s’est goupillé ! Je sais juste que nous avons appris peu de temps avant notre venue dans cette ville que nous étions invités par l’ambassadeur, en compagnie duquel nous sommes restés pendant une heure, à boire du café, à discuter de choses et d’autres et à prendre la pose pour des photos souvenirs. Cette visite s’est déroulée de façon très naturelle et nous avons franchement passé un bon moment. En guise de remerciement, nous avons invité quelques personnes de l’ambassade à notre concert et la plupart d’entre elles ont fait le déplacement.

C’est assez flatteur d’être reconnu par ce type d’institution…
Absolument. Il faut dire aussi que la Norvège est un petit pays et que le black metal est une musique qui s’exporte bien. Il est donc difficile d’ignorer ce style musical quand on habite ou quand on est originaire de là-bas.

Pourquoi avez-vous décidé d’enregistrer Axioma Ethica Odini, votre nouvel album, à Bergen, qui plus est dans trois studios différents ?
Nous avons simplement profité du fait que certains d’entre nous possèdent aujourd’hui leur propre studio et un bon équipement. Ainsi, nous avons enregistré une partie des guitares dans le studio d’Ivar, le clavier, le chant, la basse et le reste des grattes au Earshot Studio, que Herbrand et Ice Dale ont monté ensemble. En ce qui concerne la batterie, nous voulions absolument bosser avec un ami à nous qui travaille à Bergen et que nous considérons comme le meilleur ingénieur de la région. Pour fini, nous nous sommes ensuite rendus en Suède pour mixer l’album dans un autre studio, le Fascination Street. Procéder de cette manière nous a permis de ne pas avoir à bosser dans l’urgence et de peaufiner les moindres détails.

Dirais-tu que Axioma Ethica Odini s’inscrit dans la parfaite continuité de vos derniers albums ?
Nous n’utilisons jamais ce terme car nous ne regardons jamais en arrière quand nous écrivons, mais il est indéniable que ce nouvel opus intègre des éléments qui nous sont très familiers. Pour le composer, nous avons donc procédé de la même manière que d’habitude : nous avons suivi notre instinct et créé la musique que nous aimons. Nous avons pour principe de ne jamais nous imposer d’objectif, si ce n’est de nous satisfaire.

Qu’est-ce qui a été le plus difficile à réaliser sur Axioma Ethica Odini ?
“Waruun”, “Lightening” et “Singular” nous ont donné pas mal de fil à retordre, que ce soit au niveau des arrangements vocaux ou instrumentaux. Paradoxalement, ce sont les morceaux que nous préférons sur l’album… Nous avons passé tellement de temps dessus que nous en sommes devenus accros. (Rires)

Pourquoi avoir proposé une reprise de l’une de vos propres chansons, “Jotunblod”, en guise de bonus track ?
C’est Ivar qui a eu cette idée, quelques jours avant que nous nous produisions au Roadburn Festival en avril dernier, qui est un évènement plutôt orienté vers le doom, le stoner et la musique alternative. Il s’est dit qu’il serait bon ton de réarranger “Jotunblod” de manière à le rendre plus lent puisqu’il fait partie des titres les plus rapides de notre répertoire. Comme nous avons trouvé qu’il sonnait bien ainsi, nous avons décidé de pousser l’expérience un peu plus et de l’enregistrer avant d’en garder une trace.

Pour finir, un mot sur le concours de vidéos que vous avez lancé à vos fans ?
Nous avons eu cette idée car nous n’avions pas envie de réaliser un clip à gros budget. Nous l’avons déjà fait par le passé et nous souhaitions cette fois-ci proposer une vidéo moins professionnelle, plus obscure, plus originale et surtout qui collait vraiment à la musique et aux textes. Comme il est toujours difficile d’avoir du recul par rapport à ses propres créations, il était naturel que nous nous tournions vers nos fans, afin de découvrir ce que “Ethica Odini” leur inspirait. Mais apparemment, cela ne leur inspire pas grand-chose car nous n’avons encore rien reçu ! (Rires)

Interview réalisée le 20 septembre 2010

http://www.myspace.com/enslaved

Plus de photos sur :
http://www.facebook.com/izzymetalpix

Zoom sur Dark Tranquillity au Trabendo – 30/09/2010

Afin de promouvoir We Are The Void, son nouvel album, Dark Tranquillity est de passage à Paris accompagné d’Insomnium, pour une soirée placée sous le signe de la bonne humeur… Et de la bonne musique ! Après une prestation propre de Devious Experiment Of Synesthesis, un groupe français œuvrant dans un métal mélodique à tendance black, Insomnium confirme tout le bien qu’on pensait déjà de lui en délivrant un set à l’image de son death mélodique : bien mené et drôlement efficace ! Bénéficiant d’un son plus que correct dans ce Trabendo blindé pour l’occasion, les Finlandais ne s’y prennent pas par quatre chemins pour balancer “Down With The Sun”, “Drawn To Black”, “Weather The Storm”, “The Killjoy” ou encore “The Harrowing Years”, des titres puissants aux riffs et rythmiques imparables. C’est dans une ambiance de folie, sur fond de multiples animations du plus bel effet, que Dark Tranquillity prend ensuite le relais, Mikael Stanne s’imposant, comme à son habitude, comme le principal maître de cérémonie. Incontrôlable et vocalement imperturbable, le chanteur mène la danse avec une énergie sidérante, passant son temps à haranguer les premiers rangs (allant même jusqu’à slammer !) afin d’être au plus près de son public (une attitude qui laisse à penser que le bougre doit être bien malheureux en festival, où le contact est beaucoup moins évident). “The Gallery”, “One Thought”, “Final Resistance”, “Punish My Heaven”, “The Sun Fired Blanks”, “Damage Done”, “The Wonders At Your Feet” ou encore “Misery’s Crown” se succèdent sans répit, joués par des musiciens qui n’ont plus rien à apprendre, ni à prouver, et qui enchaînent les notes aussi facilement qu’ils se brossent les dents. Les représentants de We Are The Void (”Shadow In Our Blood”, “Dream Oblivion”, “The Fatalist”, “Iridium”) passent très bien l’épreuve du live, de même que le sublime Therein dont, décidemment, on ne se lasse pas ! “Paris, je t’aime !” lance un Stanne sincère et rempli d’émotions, mots de la fin qui en dit long sur les rapports entre Dark Tranquillity et la France.

http://www.darktranquillity.com

http://www.myspace.com/dtofficial

Retrouvez plus de photos sur www.facebook.com/izzymetalpix

Interview Lordi

Interview Lordi

Deux ans après la sortie de Deadache, Lordi revient avec un nouvel opus, Babez For Breakfast, un véritable hommage au glam/hard rock des années 80 et ses clichés. Mr Ox, qui a visiblement passé plus de temps à faire de la zic dans sa cave qu’à potasser ses cours d’anglais quand il était jeune, nous en dit plus sur ce bébé bien capricieux.

L’ère Deadache vous a-t-elle donné entière satisfaction ?
Absolument. Pour promouvoir cet album, nous avons effectué une tournée européenne qui a fait le plein dans la plupart des pays que nous avons visités, ainsi qu’un périple aux Etats-Unis en compagnie de Lizzy Borden, qui s’est avéré être notre premier en tête d’affiche.

Pendant cette tournée, qui s’est déroulée en novembre 2008, Jay Jay French de Twisted Sister a jammé avec vous lorsque vous vous êtes produits à New York. Cela a du être un moment inoubliable pour vous ?
Tu peux le dire ! Personnellement, sa présence m’a vraiment bouleversé car je suis fan de Twisted depuis l’âge de 10 ans. Quand j’étais ado, j’avais des posters du groupe sur tous les murs de ma chambre donc voir Jay Jay French à côté de moi était vraiment irréel.

The Arockalypse est sorti, selon les pays, un peu avant ou un peu après votre victoire à l’Eurovision. Deadache a-t-il été aussi bien reçu ?
Pour être honnête, nous en avons vendu moins d’exemplaires mais nous nous attendions à cette baisse. Cela dit, nous sommes malgré tout très satisfaits de la manière dont il a été perçu par nos fans.

Tirez-vous toujours profit de cette célèbre victoire ?
Il est clair que cet évènement nous a propulsés rapidement au devant de la scène et nous ne nous attendions vraiment pas à une telle ferveur. Les choses ont vite pris des proportions assez extrêmes puisque de nombreux gadgets ont été créés à notre effigie, des timbres Lordi ont été imprimés, le maire de Rovaniemi, endroit dont nous sommes originaires, a renommé la place principale de la ville d’après notre patronyme… Nous ne déchainons plus de telles passions aujourd’hui même s’il nous arrive encore d’attirer l’attention de curieux qui ne connaissent rien au hard rock. Ce n’est pas plus mal comme ça car une trop grande exposition peut parfois provoquer l’effet inverse et desservir un groupe.

Parlons maintenant de Babez For Breakfast, votre nouvel opus. Pourquoi avoir décidé de l’enregistrer aux Etats-Unis ?
Nous tenions vraiment à travailler avec Michael Wagener, notre idole depuis toujours car il a produit la plupart des albums que nous aimons. Quand l’opportunité de collaborer avec lui s’est présentée, nous avons bien sûr sauté sur l’occasion.

L’atmosphère de Babez For Breakfast est assez proche de celle que l’on peut trouver sur Get Heavy et The Arockalypse. Est-ce volontaire ?
En quelque sorte. Nos disques sont vraiment le reflet des émotions que nous ressentons au moment de leur composition. Deadache était définitivement plus sinistre et plus sérieux que Babez For Breakfast car toute la presse finlandaise nous tournait le dos quand nous bossions dessus. Cela explique donc pourquoi cet opus est si sombre et véhément. Depuis, la situation a changé : on nous laisse tranquilles et nous sommes plus relax, ce qui s’entend indéniablement sur Babez… Nous avons retrouvé notre énergie, notre joie de vivre et ce nouvel album est pour le coup plus fun et divertissant.

Et pourquoi la presse de votre pays était-elle contre vous ?
Franchement, je n’en ai aucune idée ! Peut-être avons-nous été trop exposés après cette fameuse victoire à l’Eurovision et que cette médisance était finalement le revers de la médaille. A force, les gens se sont sûrement lassés et n’ont plus voulu entendre parler de nous. Ce n’était pas notre faute et nous ne pouvions rien y faire. Nous espérons maintenant que nous n’aurons pas à subir le même genre de punition dans les prochains mois !

Beaucoup de gens affirment que Lordi est le plus américain des groupes finlandais. Qu’en penses-tu ?
Ce genre de réflexion nous flatte, bien entendu. Cette comparaison est due au fait que nous sommes entre autres influencés par KISS, Alice Cooper, Rob Zombie et Twisted Sister, donc elle nous va parfaitement.

On peut d’ailleurs dire que Babez For Breakfast est une sorte d’hommage au glam/hard rock des années 80…
Tout à fait. Quand on l’écoute, on peut clairement définir la musique qui nous a bercés tout au long de notre adolescence.

Vos nouveaux costumes vont aussi dans ce sens…
Absolument. Nous les avons voulus plus chatoyants, plus brillants et plus glam, tout simplement à l’image de Babez For Breakfast. Pour ma part, j’ai souhaité le même genre de fourrure que l’on peut voir sur la pochette de Animalize de KISS. Je porte aussi une chaîne qui relie mon nez à l’une de mes oreilles, comme le faisait Rachel Bolan (Skid Row).

N’est-il pas de plus en plus difficile de garder vos identités secrètes ?
Non, car nous faisons très attention. Quand ils nous rencontrent backstage, nos fans prennent aussi le soin de ne pas nous prendre en photo sans masque. Ils sont très respectueux ce qui nous facilite bien la tâche.

Prévoyez-vous quelque chose de spécial sur scène lors de votre prochaine tournée européenne ?
Nous n’avons pas encore bossé sur le décor mais il y aura sans aucun doute du spectacle !

Interview réalisée le 03 septembre 2010
Lordi sera en concert le 28 novembre à Paris (Elysée Montmartre) et le 29 à Strasbourg (Laiterie).

Interview WITCHERY

Quatre ans après la sortie de Don’t Fear The Reaper, Witchery revient avec un nouvel album, Witchkrieg, qui marque aussi le retour de Legion, l’ancien chanteur de Marduk et Devian. Jensen, la tête pensante de Witchery et de The Haunted, nous en dit un peu plus sur la conception de sa nouvelle bombe.

Eblast : Es-tu satisfait de la manière dont Witchkrieg, votre nouvel album, a été reçu ?
Jensen : Enormément, car les réactions ont été très positives et de plus en plus de personnes sont amenées à découvrir Witchery. Cela dit, rien ne vaut la reconnaissance de ses pairs et le fait que de nombreux invités aient bien voulu apposer un solo sur notre album est la meilleure de toutes les récompenses.

Pourquoi Toxine, votre ancien vocaliste, a-t-il quitté le groupe ?
Ca ne lui disait plus rien de faire partie d’un combo et de donner des concerts, ce qui est compréhensible car nous ne nous sommes pas du tout produits sur scène pour promouvoir Don’t Fear The Reaper, notre précédent album. Ca ne l’a donc pas aidé à retrouver un peu de motivation et à se remettre au travail quand nous avons commencé à bosser sur Witchkrieg.

Pourquoi avoir choisi Legion (ex-Marduk, Devian) ?
J’ai eu l’occasion de le rencontrer à plusieurs reprises quand il était encore dans les rangs de Marduk. C’est un mec très sympa et son chant a vraiment quelque chose d’unique. Du coup, quand nous nous sommes mis à la quête d’un chanteur, j’ai immédiatement pensé à lui, surtout qu’il habite à seulement vingt minutes de notre salle de répèt’. Nous avons été très chanceux qu’il accepte de se joindre à nous.

Quelle a été sa part de travail ?
Nous avions achevé la composition et l’enregistrement de la musique quand il nous a rejoints. Les textes étaient entièrement rédigés mais je les avais écrits en ayant Toxine à l’esprit. Du coup, Legion a beaucoup travaillé sur la manière de prononcer les mots, dont il a fini par prendre possession. Mais je pense que nous verrons mieux de quoi il est capable sur notre prochain album.

Lorsque nous nous sommes entretenus à la sortie de Don’t Fear The Reaper, tu m’avais confié que tu avais déjà quelques titres en boîte pour son successeur. Dans ce cas, pourquoi ne pas avoir proposé Witchkrieg plus tôt ?
J’ai fini de composer Witchkrieg en 2007 et ce n’est qu’à la fin de l’année suivante que nous avons enregistré guitares, basse et batterie. Nous avons ensuite attendu que Toxine enregistre ses parties de chant, ce qu’il n’a manifestement jamais fait. Début 2010, nous avons décidé de nous bouger le cul et avons alors contacté Legion, qui a débloqué la situation en seulement deux semaines.

Tu m’avais aussi dit que tu ne voulais pas que Witchery soit considéré comme un groupe rétro et l’introduction de nouveaux éléments sur Don’t Fear The Reaper avait justement pour but de vous débarrasser de cette étiquette. Avais-tu toujours cela en tête quand tu as composé Witchkrieg ?
Pas vraiment. J’essaie simplement d’écrire des albums qui ont du caractère, peu importe qu’ils soient old school ou branchés. Cela dit, certaines personnes m’ont dit que certains passages de Witchkrieg flirtaient avec l’indus, ce qui m’a quand même un peu surpris (Rires). Pour ma part, je préfère ne pas classer Witchery dans une catégorie bien précise, car je ne sais jamais à l’avance où le processus de création va me mener.

Un mot sur les invités qui apparaissent sur Witchkrieg…
Ils font tous partie de nos amis. Andy La Rocque (King Diamond) a produit notre second album, Witchburner, Gary Holt et Lee Altus (Exodus) aiment beaucoup notre musique, Jim Durkin (Dark Angel) est aussi très fan de ce que nous faisons et notre premier opus, Reatless and Dead, lui a même donné envie de refaire de la musique en 1999. Quant à Kerry King (Slayer), nous l’avons rencontré il y a dix ans et nous sommes très heureux qu’il ait pris le temps d’apposer un solo sur Witchkrieg et de participer au tournage du clip.

Interview réalisée le 24 juillet 2010