Jason Newsted, le parcours métallique

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Si tout le monde connaît Jason Newsted en tant que bassiste de metallica entre 1986 et 2001, on connaît souvent un peu moins le reste de son parcours métallique. Alors qu’il revient aujourd’hui avec son nouveau groupe éponyme newsted, on vous propose d’explorer les méandres de la carrière de ce talentueux bassiste.

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Tout commence avec son admiration pour kiss fin des années 70. Peu après va naître paradox en 1982. Nous n’avons malheureusement pas retrouvé de traces sonores ou iconographiques de ce groupe éphémère, mais c’est de là que démarre la carrière de Jason Newsted. Peu après, on le voit former un groupe qui passe à la vitesse supérieure, entre Speed et Thrash Metal, c’est flotsam and jetsam. Le groupe fondé en 1985 est encore actif aujourd’hui, mais reste bien plus confidentiel qu’il ne l’a été dans les années 80. C’est à partir de ces années que Jason envisage la musique de manière plus professionnelle, ce qui le poussera à candidater pour le poste de bassiste au sein de metallica. La place laissée par Cliff Burton n’était pas des plus faciles à prendre, et les candidats étaient nombreux. Parmi eux on peut se rappeler qu’un certain Les Claypool, alors dans blind illusion, puis plus tard figure charismatique de primus, était en compétition.

Alors qu’il officie au sein de metallica, Jason va de temps en temps s’amuser et démarrer l’un ou l’autre projet pour le fun, et avec d’autres musiciens déjà bien établis dans le Metal. Ainsi veront le jour 3 groupes dans lesquelles il tiendra best prices on viagra la basse et le chant.

 

Tout d’abord ça sera ir8 et sexoturica formé en 1994. Regroupant aux côtés de Jason Newsted des musiciens tels que Devin Townsend, alors âgé de 22 ans, connu plus tard pour son excellent groupe strapping young lad et son groupe solo. On y retrouve également le guitariste Andreas Kisser de sepultura, et aussi Tom Hunting, batteur des légendaires thrasheurs d’exodus. Les deux groupes sont sortis sur un split cd en 2002, mais c’est resté très confidentiel. Pas étonnant non plus. Ce sont peut-être deux groupes composés de musiciens renommés, mais la qualité n’est pas des plus épatantes, c’est même assez poussif, et les beuglements de Jason Newsted ne sont pas non plus très convaincants.

 

Dans la droite lignée de sexoturica, l’année 1995 voit Jason fonder un autre groupe fun et à la durée de vie très courte. Cette fois-ci on prend les mêmes et on recommence, mais on retrouve un certain Robb Flynn de machine head en petit nouveau de la famille. Ca s’appellera quarteto de pinga. On retrouve le style sexoturica avec un côté peut-être plus black sabbath. Sympa, mais loin d’être essentiel.

1998 voit l’apparition de notre bassiste favori en invité sur l’album « against » d’un sepultura en chute libre à cette époque. Jason a également joué quelques concerts avec les Brésiliens, mais rien de plus concret ne s’est passé.

Suite à son départ de metallica en 2001, on le voit retourner à ses racines Punk bien lourdes et sales avec la formation papa wheelie. Rentre dedans et simple, entre mötörhead et du Punk britannique énervé, ça fait du bien par où ça passe.

Jason va ensuite intégrer le clan des Québécois mythiques de voivod. Il collaborera de manière plus ou moins intense avec eux de 2002 à 2009. Fan de longue date des cyborgs canadiens, on imagine que le père Jason est aux anges de pouvoir intégrer ce groupe qui signifie tant pour lui. Artistiquement cela lui permet également de pouvoir mieux et plus s’exprimer comparé à sa marge de manœuvre vraisemblablement minime dans metallica.

En parallèle à son investissement dans voivod, Jason se lance dans une carrière solo en fondant echobrain. Ce groupe est plus soft, avec des passages à la alice in chains par moment. La réception de la critique est plutôt bonne, mais le groupe ne vivra que de 2000 à 2002. On notera au passage la participation de Kirk Hammett de metallica et de Jim Martin, ex faith no more, à la nébuleuse echobrain.

Histoire de ne pas chômer, on voit Jason rejoindre Ozzy Osbourne en tournée au cours de l’année 2003. C’est assez ironique quand on sait que l’actuel bassiste de metallica, Robert Trujillo, ex suicidal tendencies et infectious grooves, a aussi joué pendant quelques années avec Ozzy! Sur cette vidéo vous pouvez vous rendre compte que le papy ne va pas fort mais que la section musicale tenue par Mike Bordin (faith no more), Zakk Wylde (black label society) et jason newsted est des plus solides!

De 2006 à 2007, c’est l’argent qui rentre, mais la crédibilité qui en prend un coup. Jason Newsted intègre le groupe de reality show rockstar supernova aux côtés d’autres grands noms du Rock et du Metal figés sous trois tonnes de laque à cheveux et des hectolitres de fond de teint: Tommy Lee de mötley crüe à la batterie, Gilby Clarke ex guns’n'roses à la guitare, et l’insipide Lukas Rossi au chant… Attention, âmes sensibles s’abstenir de regarder cette vidéo sous peine d’engorgement de vos glandes lacrymales!

2011 est l’année qui voit la collaboration de grands noms du Metal collaborer pour le projet humaitaire who cares. Jason jouera aux côtés de légendes telles que Tommy Iommi de black sabbath, Ian Gillan et le désormais défunt Jon Lord de deep purple, et Nicko Mac Brain d’ iron maiden!

 

 

Mais depuis, l’homme s’est repris en main et lance son groupe solo newsted, avec un premier album au titre vraiment original « Heavy Metal Music » (sic!). Mais ça a au moins le mérite d’envoyer le bouzin et de nous rendre un Jason en phase avec sa passion musicale première: le gros son qui tâche! Sortie prévue en août aux USA, où il est prévu qu’il tourne aux côtés de megadeth et black label society.

C'est dans les vieux pots qu'on fait le meilleur Thrash… VOIVOD

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Aujourd’hui il est devenu de plus en plus populaire d’être fan de Metal, et quand bien même l’une ou l’autre organisation religieuse s’exprime contre les grands évènements rassemblant des centaines de milliers de fans, force est de reconnaître que ce style musical a aujourd’hui une place bien mieux établie que dans les années 1980.

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S’il est un groupe de Thrash Metal à canadameds.com part et qui a pourtant influencé des générations de musiciens en restant toujours plus confidentiel que ses pairs tels que slayer, metallica, megadeth ou anthrax, c’est bien voivod!

 

Avec ces deux courts reportages sur voivod à la période de leur premier album devenu un classique du genre, l’excellent et sauvage « War and Pain », ce n’est pas seulement l’histoire du groupe qui est mise en avant. C’est aussi le reflet de la naissance du Thrash Metal et la manière dont ce style musical agressif, violent et nouveau à cette époque est compris et se développe.

Pour le plaisir des quelques archéologues métalliques lisant cet article, nous vous offrons un retour vers le futur avec ce groupe toujours à l’avant-garde, qui confirme son statut de précurseur et d’aventurier avec son très bon dernier album « Target Earth » sorti chez century media en janvier 2013.

 

GHOSTbuster…

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Le phénomène ghost, est tel un tsunami qui en 2 albums a réussi à devenir aussi célèbre et adulé que méprisé et controversé. A peine son premier album « Opus Eponymus » sorti, ghost voyait déjà des fans de la taille de James Hetfield de metallica ou de Phil Anselmo (down, ex pantera, superjoint ritual, etc) porter ses t-shirts et en faire une très positive promotion.

Mais qui sont les goules se cachant derrière les cagoules noires de ce groupuscule anti papal, mais pas contre Paypal? On sait déjà pour sur que le bien nommé Papa Emeritus n’est autre que Tobias Forge, qui a commencé sa carrière musicale comme gros plein de soupe dans l’incroyablement bon groupe de Death Metal repugnant, en 1998. Il avait déjà l’art et la manière de composer des riffs imparables, mémorables et parfaitement morbides. L’empreinte qu’a laissée repugnant dans la scène se voit dans la vénération que porte à ce groupe toute la nouvelle vague de Death Metal à l’ancienne, principalement venant de Suède (morbus chron, tribulation, maim, invidious, etc). Alors officiant sous le contrepétogène surnom de Mary Goore (Gary Moore à l’envers…), Tobias Forge n’hésitait pas à presser la quintessentielle moelle de légendes telles que morbid angel, sadistic intent, ou possessed pour produire un brouet des plus incroyablement vivifiants pour un Death Metal encore bien délaissé à la fin des années 1990. Repugnant incarnait la renaissance d’un style, la classe liée à l’humour noir. La torche était passée, et repugnant en était le fier porteur.

Après 2 démos, 2 EP’s, et 2 splits avec pentacle et kaamos, repugnant sortira enfin son premier album « Epitome of Darkness » en 2006. Cependant Tobias avait décidé de tuer le groupe dès 2004. L’album est donc sorti après beaucoup de délai, mais à titre posthume. En effet, le jeune loup avait d’autres projets dans son sac. Et on ne peut que s’étonner de voir qu’un si féroce compositeur de Death Metal soit également un fervent adorateur de Pop, et même de Glam!!! Et oui… Alors qu’il quitte repugnant, Tobias Forge fait des escapades musicales pour le moins étonnantes, mais pourtant non dénuée de qualité.

Tout d’abord, on le voit rejoindre subvision, très orienté Pop dans la lignée des vieux albums de blondie.

Mais depuis 2000, Tobias officie aussi en tant que guitariste dans les incroyablement décoiffées glamouzes de crashdiet! On l’entend d’ailleurs gratter avec ses ongles peints au vernis rose fushia sur ce morceau extrait de la deuxième démo du groupe. Déjà très polyvalent comme garçon, à ce que vous pouvez voir et entendre ici!

Mais la Pop l’attire toujours autant et il rejoint bientôt les rangs de magna carta cartel après avoir splitté subvision. On retrouve un côté encore plus soft, presque psychédélique parfois, avec une voix posée et suave, presque murmurée. Le tout est accompagné de mélodies sucrées et relaxantes.

 

Rajoutez de la saturation et un léger côté « evil » en plus et vous avez la base de ce que deviendra ghost! Ca vous étonnera moins que ces derniers aient repris les beatles…

Avant d’en arriver au succès incroyable de ghost, baptisé en 2008 Tobias avait reformé repugnant entre temps en 2010. Le line up était complètement renouvelé et composé de jeunes chacals aux dents longues officiant dans des groupes à la tête du renouveau du Death Metal venu de Suède. On trouve donc aux côtés de Tobias Forge, redevenu Mary Goore pour un temps, des acolytes venus de groupes tels que Gottfrid Åhman , bassiste au sein d’invidious et d’in solitude , Adam Zaars, de tribulation et ex guitariste d’enforcer, et Emil Svensson batteur de degial et de graveless. Toutes ces belles personnes au physique d’adolescentes anorexiques et aux 3 tonnes de quincaillerie autour du cou et des poignets s’empressera bientôt d’enfiler les cagoules noires et anonymes des hommes de main de Papa Emeritus au sein de ghost!

Voilà donc un jeune homme à l’esprit ouvert et très capable de faire cohabiter ses différentes inspirations musicales au sein de l’entité ghost. Peut-être est-ce là la clé du succès de Tobias Forge que d’être un savant recycleur d’un patrimoine musical parfois tombé dans l’oubli ou seulement vénéré par une poignée de fans transis? Le jeune homme est capable de prendre la substance de ses idoles pour la transformer en produit de consommation de masse, tout en gardant le respect de ses pairs… Et aussi en gagnant la haine de ceux qui voient très bien depuis quels tombes métalliques il cheap canadian pharmacy n’a parfois de cesse de piller… Voilà un subtil mélange qui fascine, qui trouble, qui fait enrager, ou bien encore admirer, mais qui pour sur ne laisse que peu de monde indifférent.

Que serais ghost sans la noirceur psychédélique des occultes italiens de death ss?

N’ont ils pas également largement puisé dans le répértoire musical de mercyful fate et dans les visuels de king diamond? Pourtant il apparaît qu’avec leur deuxième album, les encapuchonnés démoniaques repoussent leur propre esthétique en incorporant les codes vestimentaires ou filmiques de la fin des années 1960 et du début des années 1970. Pourtant, on ne peut pas dire que musicalement le groupe daigne se renouveler trop fortement.

Alors, ghost, un coup de génie ou une arnaque qui s’éteindra aussi vite que les feux de la rampe seront soufflés? A-t-on vraiment envie de le savoir finalement? Lui s’est déjà fait son avis…

Et la controverse dure toujours…

 

 

Marshall… La légende.

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Le 5 avril 2012, le monde de la musique amplifiée perdait un grand nom. James Charles Marshall passait de vie à trépas, mais avait de son vivant révolutionné la technique d’amplification des guitares et des basses électriques.

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Si la technique d’amplification des guitares remonte aux années 1930, avec l’invention du premier micro de guitare par George Beauchamp et Adolphe Rickenbacker, ce n’est que dans les années 1940 que les premiers amplificateurs pour guitares voient le jour. C’est l’avènement du 10 watts de puissance pour ce genre d’engins révolutionnaires! Adolph Rickenbacker et Leo Fender sont alors le fer de lance de cette nouvelle technologie. A mesure que la technique de l’amplification évolue, la musique elle aussi change peu à peu de visage et on entendra bientôt les années 1950 résonner au son d’un Blues survolté et métamorphosé… Le Rock’n'Roll était né! Sa mère était l’attitude, et son père l’amplificateur électrique.

Leo Fender, non content d’améliorer ses modèles d’amplificateurs de guitares va ausi mettre au point un amplificateur pour basses, le fameux Fender Bassman. La firme Vox, tout récemment fondée va repousser les limites en mettant au point un mastercard viagra ampli 30 watts, qui sera popularisé par les tapageurs the shadows au début des années 1960.

La musique amplifiée, et notamment le Rock’n'Roll devenant de plus en plus lourd et sauvage, on voit de nombreux musiciens réclamer des amplificateurs de plus en plus puissants. L’oreille de Jim Marshall a bien eu raison d’écouter les doléances de Pete Townshend et John Entwistle des who, qui lui conseillait de vendre également des amplis de guitares aux côtés des batteries qu’il proposait dans son magasin.

En effet, Jim Marshall est avant tout batteur! Et un sacré bon batteur qui a eu pour élève des génies en herbe tels que Mitch Mitchell (batteur de Jimi Hendrix), ou Micky Underwood (batteur de Ritchie Blackmore)! Ses élèves ont forcément fini par lui présenter les autres musiciens avec qui ils jouaient, et rapidement Jim Marshall s’est fait connaître des plus grands noms du Blues et du Rock britannique.

C’est donc assisté de son technicien Ken Bran, et en suivant les conseils de guitaristes tels que Pete Townshend des très bruyants the who, ou de Brian Poole du groupe de twist the tremeloes, que Jim Marshall va mettre au point un nouvel ampli très puissant. Le JTM45 propose une surpuissance encore inégalée de… 50 watts! Et donne un son bien moins gentil que celui de ses prédécesseurs de chez Fender, Vox ou encore Rickenbacker.

Et très vite la course ves la puissance ne pourra plus se dissocier du nom de Marshall. Dès 1965, on voit en effet le marché découvrir un ampli 100 watts! Le fameux JTM100 adopté pour de bon par Jimi Hendrix dès l’année suivante.


Avec des noms comme ceux d’Eric Clapton, John Mayall pour le Blues, et Jimmy Page de led zeppelin, les amplis marshall tressent des liens très forts avec les légendes. Pas étonnant que les admirateurs de ces groupes, encore tout jeunes, mais très motivés à se mettre à la guitare, aient perpétré le succès des amplis Marshall dans les années 1970, puis 1980. Que ce soit Kerry King de slayer, James Hetfield et Dave Mustaine aux débuts de metallica, ou encore Slash dans sa période chez guns’n'roses, et même les géniaux Rick Wartell et Bruce Franklin de trouble, tous doivent une fière chandelle aux amplis Marshall, qui leur a permis de donner la magie à leur son de guitare.

Encore aujourd’hui, le nom est légendaire et jamais Lemmy de mötörhead ne jouerait sur autre chose que des amplis Marshall.

 

 

 

 

Généalogie cannibale

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Encore aujourd’hui lorsqu’on évoque le terme de Death Metal, le nom de cannibal corpse reste très emblématique. Le groupe sort toujours des albums de manière régulière, et quand bien même le style reste très prévisible, on ne peut que reconnaître que cannibal corpse est constant dans la qualité de ses enregistrements. Preuve en est avec « Evisceration Plague » et « Torture », leurs deux derniers albums en date.

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Puisque fouiller dans les méandres du passé et de l’avenir nous intéresse, on vous propose de faire le tour des groupes tournant en orbite autour de la planète cannibal corpse. On commencera donc par les origines, avec beyond death, un groupe de thrash originaire de Buffalo dans l’état de New York, fondé en 1987.

Dans ses rangs on retrouve un certain Alex Webster à la basse et au chant, ainsi qu’un certain Jack Owen à la guitare. On est typiquement dans le Thrash à gros riffs bien mosh, pas très éloigné de l’esprit anthrax, mais avec un chant bien plus extrême.

D’un autre côté on retrouve Chris Barnes dans un autre groupe de Thrash, fondé en 1986 par Paul Mazurkiewicz (batterie) et Bob Rusay (guitare) qui jouera avec cannibal corpse jusqu’en 1992, sur le très brutal « Tomb of the Mutilated » . Il s’agit de tirant sin, et comme vous pouvez le constater, Chris Barnes n’est pas encore très à l’aise avec son chant, qui sonne carrément nul, avouons-le.

La démo sonne encore très amateur, comme vous pouvez en juger ici.

A partir de 1986, Chris Barnes rejoint un autre groupe. C’est leviathan, et ça sonne déjà moins bidon que tirant sin. Entre la violence d’un dark angel et la rage d’un kreator, on sent que Chris Barnes est plus à l’aise avec sa voix, même s’il reste dans un registre purement Thrash Metal, et n’exploite pas encore tout son potentiel guttural.

C’est donc en 1988 que tirant sin et beyond death fusionnent pour donner naissance à l’horrible cadavre cannibale que tout le monde va s’arracher. La musique est saignante, compacte comme un gros steack, et la voix encore très orientée vers le Thrash, dépasse bientôt les limites de la brutalité. Le style est trouvé, et cannibal corpse n’aura de cesse que de tracer sa route en pétant des molaires et en dévissant des cervicales jusqu’à aujourd’hui. Ecrasez donc une larme en écoutant ce titre issu de la première démo éponyme de cannibal corpse.

En 1993, Bob Rusay, parti faire carrière dans le golf, voit son poste de guitarsite remplacé par Rob Barett qui s’était fait les crocs dans malevolent creation, avec qui il joua de 1992 jusqu’à 2008.

On lui doit l’écriture de titres bien rentre dedans comme « she was asking for it » sur l’excellentissime album « The Bleeding » de 1994. Il quittera le groupe en 1997, pour revenir en 2004, remplacer Jack Owen parti jouer dans adrift et surtout deicide.

Mais le plus gros changement dans la carrière du groupe se fera avec le départ de Chris Barnes. Certes celui-ci commençait déjà à s’émanciper de cannibal corpse depuis peu, apès avoir fondé six feet under. Mais ce qui a motivé le groupe à se séparer de son légendaire chanteur, est plus à situer au niveau des relations qui commençaient à se dégrader, et aussi à cause de la baisse flagrante de prestations vocales de Barnes… En effet il ne s’est guère amélioré depuis lors, quand bien même six feet under s’accroche encore et toujours en sortant des albums de qualité fort inégale et discutable…

Arrive alors une armoire à glace avec un cou de taureau et à la voix cassée et rauque à faire pâlir de jalousie Annie Girardot sur la fin de sa vie. Georges « corpseginder » Fisher ne fait pas dans la dentelle. Il doit son doux sobriquet d’éclateur de cadavre à son premier groupe: corpsegrinder.

C’est tout de même avec monstrosity que Fisher se fera connaître et ce n’est donc plus un amateur quand on lui offre de rejoindre les rangs de cannibal corpse en remplacement de Chris Barnes en 1995.

C’est d’ailleurs un autre transfuge de monstrosity, qui jouera aussi en intérim avec slayer pour certains concerts, mais aussi avec nevermore, qui intégrera cannibal corpse en 1997.

Pat O’Brien est un maniaque du manche, un véritable professionnel, et ça s’entend dans le Death Metal de cannibal corpse.

En dépit d’un emploi du temps plutôt chargé avec cannibal corpse, le bassiste fondateur du groupe, Alex Webster, a encore trouvé le temps de démarrer une autre entité, bien plus à classer du côté du Metal progressif avec des pointures du genres tels que Ron Jarzombek (watchtower, spastic ink, gordian knot, etc) à la guitare, et Hannes Grossmann (obscura, necrophagist, etc) à la batterie.

Ce trio de choc délivre une musique furieuse et intelligente sous le nom de blotted science.

Maintenant que la ballade dans les méandres de l’univers de cannibal corpse se termine, n’oubliez pas de vous la péter comme des gros pros du Death Metal en vous référant à cet article quand on vous parlera d’eux. Tenez des propos du genre: « Ah ouais, mais tu vois ch’préfèèèère beyond death, c’était plus mieux à l’époque, genre trop old school tu vois! » ou encore: « Haaaaan laisses moi rire gros charlatan, tu connais même pas leviathan avec chris barnes qui beugle dedans! La tehon de ta life!« . Vous perdrez buy viagra with discount bientôt tous vos amis, et on vous jettera des cailloux en festival, mais vous saurez que vous savez tout sur cannibal corpse. N’est-ce pas là le plus important?

Café métalittéraire…

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Et paf! Aussi incroyable que cela puisse paraître, le Metal s’immisce sournoisement dans les institutions les plus sacrées. Après les prêtres fans du genre (si, si ça existe!), on trouve désormais un prof d’université américain qui utilise les textes d’iron maiden en cours de littérature!

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Martin Jacobsen, enseignant à la West Texas A&M university, a commencé à faire étudier les paroles du morceau « Out of the silent planet » de la vierge de fer. Et vraisemblablement, l’idée a séduit ses étudiants. D’ailleurs, ce bon Monsieur Jacobsen a depuis lors comencé un cours complet intitulé:  » Introduction à la littérature: Le Heavy Metal en tant que genre littéraire », rien que ça!

Et c’est pas si absurde dans l’absolu. On oublie souvent les textes au profit de la musique mais il est avéré que nombre de musiciens et chanteurs de Metal ont eu recours à la littérature, de la plus populaire à la plus raffinée. Les exemples sont légion. Ne serait-ce que le célébrissime J.R.R. Tolkien, avec son univers d’heroic fantasy, est un des piliers incontournable des chevets de hardos en mal d’évasion.Pensez à amon amarth, summoning, gorgoroth, par exemple. Rien que les noms de ces groupes puisent leur origine dans l’univers du Seigneur des Anneaux.

Un autre écrivain célèbre dans le monde du fantastique, c’est H.P. Lovecraft. Ses grands anciens, ses créatures maléfiques, son univers asphyxiant sont à l’origine viagra and canada du plaisir non feint de nombre de formations métalliques de semer la terreur dans la tête de leurs auditeurs. Le surnom de Trey Azagthoth de morbid angel n’a pas d’autre origine que celle de l’univers noir et décalé de Lovecraft. Et même chez les encore boutonneux de metallica, on avait l’adolescence qui s’excitait autour de l’appel de Cthulhu…

Toujours dans le fantastique, l’auteur de Conan le Barbare, Robert E. Howard, a fait des tonnes d’émules métalliques. Plus ou moins calquées sur les romans du monsieur, on a vu naître des tonnes de productions alambiquées dans les méandres de l’esprit tordu de groupes comme manowar, cirith ungol, the gates of slumber, etc.

Mais le fantastique n’est pas le seul thème qui a fasciné les gros hardos. On retrouve le classique de Donald Trumbo  »Johnny s’en va-t-en guerre » adapté en Metal par metallica au travers de son désormais incontournable morceau « One ». On y retrouve un thème anti militariste au possible. Les britanniques de paradise lost ont basé leur nom sur un poème de John Milton, qui vécu au 17ème siècle. De même que le morceau éponyme de black sabbath est inspiré de la littérature de Dennis Wheatley, célèbre auteur à frissons des années 1930 aux années 1960, qui a aussi influencé la création du personnage de James Bond!

Bref, vous le saviez surement déjà, mais il est tout de même bon de rappeler qu’entre deux bouteilles et des cigarettes qui font rire il se trouve que pléthore de hardos prennent leur pied cosmique en lisant des livres avec leurs yeux et parfois leur tête. Et grâce à la littérature, la contre culture métallique n’a de cesse que de produire ses propres classiques d’aujourd’hui.

Sur ce, je vais me prendre un aspirine et oublier toute cette diatribe intellectuelle en m’envoyant du lourd d’humeur légère… Et vous?

 

C'est dans les vieilles soupières… Les lunatiques de la mort tarée

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Et ouais, l’heure est à la nostalgie dans le Metal. En même temps, ne jetons la pierre à personne, c’est bientôt le centenaire de la Première Guerre Mondiale. On est dans le mouv’ quoi! Alors n’ayons pas honte de ressortir nos vielles démos collectors de la grande, glorieuse et magnifique époque de l’ère préhistorique (vous savez, avant internet!) pendant laquelle un pays de merde musicale abonné à Johnny Mitchell, Eddy Halliday et Patrick Pagny hébergeait en son sein un lot d’irréductibles enfants du Malin.

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Et ouais, on a du mal à y croire mais on a quand même eu quelques groupes de viagra online without a prescription Metal extrême sévèrement burnés en France entre la seconde moitié des années 1980 et le début des années 1990. Et pour commencer cette Death Collection que ne renierait pas Laurent Voulzy, on va s’attaquer à un des plus anciens groupes du genre dans l’hexagone.

Formé en 1987 sur les cendres du plus thrashissime mutilator, dans un coin paumé répondant au doux nom comique de Bourg-en-Bresse, mutilated allait devenir la bête noire du vosinage. Mais grâce à d’influents amis à leurs côtés derrière le premier fanzine français consacré au Thrash et au Death Metal, le bon vieux Decibels of Death, la musique de mutilated commence à circuler dans les méandres de l’underground.

Rapidement, les contacts se multiplient et la première démo du groupe, sobrement intitulée « Psychodeath lunatics » voit le jour en 3 chansons un beau jour de 1988, la même année que « Est-ce que tu viens pour les vacances? » de David et Jonathan!

On peut dire que les deux groupes ont eu un destin similaire. Très vite, ils ont fait la sensation, mais très rapidement aussi ils ont sombré dans l’oubli. David est parti enregistrer au Québec, et puis Jonathan s’est installée dans le Pas-de-Calais, s’est marié, a eu 2 enfants, et…. Ah, merde, désolé. Je digresse. On parlait de mutilated, c’est vrai.

Donc, retour à nos poulets de Bresse. Mutilated sort une première démo de 3 titres seulement, dont le fameux morceau « The Crown of Death », qui doit dégueulasser vos oreilles en ce moment même. C’est si fou, jouissif, intense et extrême que cette démo devient vite un des classiques de l’underground à l’échelle mondiale. Aujourd’hui ça peut faire sourire, parce qu’on est habitués à des sons tout propres sur eux bien peignés de la mèche rebelle. Mais en 1988, du temps de Louis XIV, c’était de la bombe bébé!

On est proche de l’esprit sauvage et indomptable des premiers morbid angel, d’incubus de Floride, ou même d’un bon vieux repulsion. Mutilated avait toutes les caractéristiques des poids lourds du Death Metal de l’époque, et possédait de surcroît la classe. Pas étonnant que ça aie très peut été compris par leurs beaufs de voisins et qu’à de multiples reprises nos glorieux hardos aient vécu dans la galère en espérant que leur talent soit relevé par une bonne maison de disques de l’époque. Persévérer, c’est bien, mais avoir de la chance c’est une autre paire de manches. Malgré une deuxième démo très solide sortie en 1991, le groupe a fini par se séparer, en partie à cause de dissensions internes, et aussi par lassitude.

Par la suite, un autre groupe s’est formé avec des membres de mutilated. Ce fut le quasi mort né abyssals. Le groupe vit le jour et la mort la même année de 1993. Pourtant la qualité de leur Death Metal est indéniable, et la rage est toujours présente, mais rien n’y fit, le succès ne fut que de maigre estime.

Les membres de mutilated continuèrent tout de même à être actifs avec leurs instruments de torture. En 2000 ce fut la naissance d’act of gods, formé par Phil (basse) et Guillaume (batterie) de mutilated, qui a tout de même sorti 2 albums chez osmose productions, et qui fit une tournée européenne avec impaled nazarene. Mais depuis 2006, après son deuxième album, le groupe est demeuré bien silencieux. Pourtant leur Death Metal n’était pas très éloigné de celui de mutilated dans l’esprit.

Et le guitariste Michel officie depuis 2005 dans un groupe de Death Metal solide et pas mal dans la lignée de morbid angel, technique, lourd et sans concession. C’est the seventh gate, dont le dernier album de 2009 et qui bosse sur du nouveau matos en ce moment même.

La bonne nouvelle, c’est que l’intégralité des enregistrements, démos et inédits de mutilated va enfin sortir début janvier 2013 sur le tout jeune label Triumph Ov Death records, tenu par un français maniaque, fanatique et grand enfant chronique. Pour l’heure, les t-shirts sortis par ce même louche individu ont eu un certain succès jusque dans le coeur des plus grosses pointures du Metal extrême qui n’oublient pas la gifle sanglante que la première démo de mutilated leur avait infligée dans leur prime jeunesse boutonneuse de 1988.

On se quitte donc avec un petit « hall of fame » des familles à faire pleurer une cohorte de comptables du fisc à chaudes larmes de crocodiles.

Comment ne pas s’agenouiller devant le beau t-shirt que porte Martin Van Drunen d’asphyx et hail of bullets?

Fenriz de darkthrone aime la barbe de zz top, et les t-shirts coeur croisés de mutilated…

Lee Dorian de cathedral et rise above records n’en peut plus d’accrocher un sourire à sa face depuis qu’il s’habille en mutilated.

Bref, si t’en as marre de te faire piquer ton goûter à la récré par ce gros bâtard de Kevin, t’as plus qu’à te mettre à mutilated, et on te respectera jusque dans les maisons de retraite… enfin, surtout dans les maisons de retraite.

 

Les conseils de beauté Metaaaaaaaaaaaaaal

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La guerre est déclarée, les larmes coulent sur le visage des ménagères de moins de cinquante ans et des enfants en bas âge. Les Hommes, les velus, les virils sont en train de se préparer à en découdre. Depuis que leurs métalleux de maris, de pères, de frères ont découvert internet et ses forums, il n’existe plus aucune retenue. Chacun prêche pour sa petite chapelle et se targue d’avoir RAISON, en brandissant ses icônes. Des judas de metallica (bah oui, c’était toujours mieux avant quoi!) en passant par les apôtres d’iron maiden (haaaan, t’aimes pas maiden, comme t’es un false!), on passe à la foire d’empoigne entre les infidèles de soulfly (laissez moi kiffer la vibes avec mon Max!) ou les blasphématoires créatures de nightwish (Sopranique ta mère!).

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Alors chez Eblast, on dit STOP. Tout net! En tant que possesseurs de la Vérité Métallique Suprême, on va vous montrer que le Métal c’est pas un genre qui doit laisser la place à l’humour. OK?

Grâce à notre science totale et absolue, nous allons de ce pas vous éduquer, vous acheminer vers la connaissance. Vous allez enfin pouvoir distinguer la différence entre ce qui est Bon, et ce qui est Mauvais (caca boudin, tout ça).

L’abus de maquillage vous fera passer pour un faible, mais tant qu’à en utiliser, il existe de très bonnes esthéticiennes dans votre quartier. Pourquoi vous obstinez vous à vous défigurer, et à ne jamais aller voir ces professionnelles? Votre relation avec les gens et les fleurs s’arrangeraient en un clin de faux-cil…

Comme vous pouvez le voir, ça ne s’arrange pas avec le temps. Des frasques enflammées d’Arthur Brown en 1968, aux vociférations acides (mais parfois si roses) de Ghaal de gorgoroth,  le maquillage ne s’améliore pas. En voilà la preuve par l’image:

Heureusement qu’il existe quelques parcelles de bon goût dans tout ce fatras. La preuve, rubis sur l’ongle… Ca mes amis, c’est la grosse classe! Et ne croyez pas que seules les femmes soient dignes d’ainsi se grimer les doigts. Messieurs, sachez ouvrir vos coeurs à un peu de romantisme (noir) parfois.

Bien sur, il ne faut pas croire que le maquillage fasse tout pour vous donner une grosse attitude de Vrai Métalleux qui n’accepte et ne connaît pas les compromis. Le sang c’est pas mal aussi. Attention aux fautes de bon goût mesdemoiselles. Quand vous portez une belle robe de soirée, éviter de renverser le sang du porc que votre grand père vient de saigner dans sa cour de ferme, c’est d’un vulgaire! Il n’y a que dans the devil’s blood que ça passe bien, d’accord!

Après le maquillage, pensez aussi à la coupe de cheveux que vous arborez. Parce que franchement, quand on voit le mal que ça peut faire aux neurones… Trop de mèche d’émo se rapproche d’un crime contre l’humanité. Soyez fiers d’être Métaaaaaaaaaaaaaal comme ça:

plutôt que comme ça:

C’est à la limite de se demander pourquoi les crabes de la planète entière n’ont pas porté plainte contre ces vils falsificateurs!

Mais passons à autre chose. Le Métal c’est aussi savoir en imposer. Que ce soit par la musique ou par le poids, il ne faut pas hésiter à s’empiffrer de burger king diamond pour obtenir un corps rutilant de classe et de grâce. Ainsi il vaut mieux ressembler à ça:

Plutôt qu’à ça:

N’oublions pas l’essentiel, qui est la musique. Et là nous n’avons qu’une seule recommandation à vous donner. Ecoutez en boucle la discographie complète de Lemmy, ce dieu fait homme, et vous serez absous de tous vos pêchés. Vous aurez même le droit de porter un t-shirt de slipknot à un concert de sadus, vous ressortirez peut-être en vie…

Car c’est évident. Un authentique métalleux n’écoute pas de musique! Il écoute des démos.

A bon entendeur, nous allons dévorer du jarret de poseur sauce gribiche en viagra free pills nous curant ensuite les dents avec ses côtes. Ne nous remerciez pas pour ces quelques conseils de beauté, car nous sommes de vilains hardos, il ne faut pas nous écouter. Restez naturels quoiqu’il advienne…

Jeunes loups de Suède

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Entre 2001 et 2004, la Suède a vu pousser une nouvelle génération de groupe de Metal traditionnel. D’abord très confidentielle, cette vague essentiellement composée de jeunes mâles pubères atteignant à peine les 15 ou 16 ans, est en train de redonner un second souffle à la musique de fanatiques de spandex moules burnes, coupe mulet et moustache des glorieuses années 1980 de quand c’était mieux avant.

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Finalement c’est pas mal aussi maintenant. Une chose est sûre, ces louveteaux ne seraient rien sans iron maiden, judas priest, accept, scorpions et mercyful fate. Mais voyez vous, ça fait du bien quand même d’entendre de la musique qui a la saveur d’un vieux bourbon élevé en cave, et en même temps la fougue insouciante de la jeunesse. Car ne le cachons, pas, ces petits minots n’ont pas qu’un cul à faire jalouser les adolescentes anorexiques. Ils ont aussi du talent, et pire encore… Ils ont de la chance que ce style de musique à la sauce vintage revienne en force. Car entre temps, à l’aune de leur deuxième, voire troisième album, ces petits pères ont fini par se faire signer par des labels de plus en plus gros (nuclear blast et metal blade en tête).

 

Parmi les plus anciens de cette nouvelle vague, on peut trouver le groupe bullet. Son frontman plein d’humour et sexy comme un camion, chante tel un morse dont les bijoux de famille seraient restés coincés dans la banquise. Cela n’est pas sans rappeler la truculence vocale de ses idoles d’accept et d’ac/dc. La musique envoie, balance et swingue avec un groove tout aussi brûlant que les t-shirts des membres de ce groupe en pleine ascension vers la gloire sont moulants. Amateurs de sueurs… froides, c’est pour vous!

 

Dans la version légère mais bien burnée du Heavy Metal dopé à la juvamine, on retrouvera le groupe enforcer, qui a tout récemment signé chez nuclear blast, et qui sortira sa troisième galette le 1er février 2013! Attendez vous à un retour des riffs tranchants du premier album couplé à la finesse mélodique du second. En attendant de s’envoyer leur « Death by Fire », on peut se remettre un coup de « Midnight Vice » dans les cages à miel. Sur scène ce groupe est une machine de guerre invincible qui réussit sans mal à galvaniser et à faire hurler des cohortes aussi impassibles que des comptables ou des notaires à la retraite! Ces gars là ont le mojo qui turbine à 300 à l’heure.

 

Dans un registre plus sombre et orienté vers les méandres de l’occulte, on trouvera les jeunes loups d’in solitude. Le Metal le plus obscur coule dans les veines de ces gars là. Certains membres sont d’ailleurs investis dans d’autres entités telles que le très glucose ghost, l’horriblement méchant et death métallique invidious ou encore le vicieux et écrasant doom de procession. Ils aiment faire peur à vos mamans. Et peut-être à vous-mêmes si vous êtes trop sensibles!

 

Enfin, terminons en laideur avec les aussi très occultes jeunes gens mal élevés de portrait. Mélangeant l’atmosphère de groupes sataniques des années 1970 tels que coven ou encore black widow à un Heavy Metal très marqué par judas priest. Les cinq garçons dans le vent de portrait s’en donnent à coeur joie pour extirper la noirceur au travers de mélodies ciselées et d’un viagra alternatives chant aérien, fantomatique, mais parfois un peu linéaire. Enfin, à vous de voir si leur méchantes tentacules vous agripperont par là où ça fait à la fois du mal et du bien.

 

En tous les cas vous ne pouvez pas ne pas aimer, car tous ces groupes sont approuvés du sceau de la Vérité, et de l’Absolu par l’autorité suprême en matière de Metal provenant de Suède, je veux bien sur parler de E. de watain (ironie inside bien évidemment!)

Metal Tourisme

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Ces dernières années, le boom d’internet et des téléchargements illégaux a forcé les labels et artistes à s’adapter. Vous l’avez certainement remarqué avec l’augmentation des prix des tickets de concerts. Mais pour faire face et continuer à rentrer de l’argent, il a fallu trouver d’autres idées plus attractives qu’un dvd bonus avec le dernier cd de votre groupe favori.

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Puisque la musique est un divertissement, pourquoi ne pas la conjuguer avec le tourisme? Et la formule fonctionne plutôt pas mal. Le mouvement vient des USA, où de plus en plus de croisières proposent des voyages entres les Bahamas, et la Floride. La recette fonctionne plutôt bien et dynamise le monde des croisières. En effet, la moyenne d’âge des fans de Metal, de jacuzzis, de buffets exotiques et de soleil est en général plus proche des 30/35 ans que celle du touriste habituel de ce type de vacances (généralement autour de 45/50 ans).

L’idée est simple. On embarque pour une croisière, mais en plus des services habituels de restauration et de détente, vous embarquez avec vos groupes préférés. C’est le cas de l’évènement Barge to Hell, qui a démarré il y a quelques années sous le nom de 70 000 tons of Metal. La formule marche tellement bien que l’affiche s’étoffe de plus en plus chaque année. D’ailleurs l’ambiance est en général très bonne pour tout le monde, que l’on soit un fan ou un artiste. En effet, les prix sont assez élevés. Pour un homme seul, le prix de la cabine va de 799 à 1499 dollars, soit l’équivalent de 617 à 1158 euros!  C’est bien plus cher que les tarifs habituels des croisières classiques… Mais n’est-ce pas là l’argument décisif? Passer 3 ou 4 jours en compagnie de vos stars favorites et pouvoir taper la discute en sifflant un cocktail avec les mecs de napalm death ou de municipal waste.

 

L’affiche pour l’édition du 3 au 7 décembre 2012 est plutôt bien velue… artillery, at the gates, behemoth, bonded by blood, corrosion of conformity, enslaved, exodus, grave, hypocrisy, kampfar, krisiun, lock up, paradise lost, possessed, sacred reich, sepultura, six feet under, sodom, soilwork, etc.

Mais ce ne sont pas les seuls, car un groupe comme kiss organise aussi sa croisière privée avec ses fans. C’est l’occasion pour le groupe de se retrouver avec une partie de son public le plus dévoué. Du coup les concerts sur le pont du navire sont souvent des moments inoubliables pour tout ce beau monde de fans transis, et de musiciens en string!

Cependant, l’idée de mélanger tourisme et Metal n’est pas appliquée qu’au monde des croisières. En Europe, on voit les pays de l’Est développer le concept dans des stations balnéaires complètes. C’est le cas avec le Burning Sea Festival à Zadar en Croatie, du 5 au 10 juin 2013. Tout est sur place pour que les fan de Metal puissent à la fois vivre leur passion pour la musique viagra purchase à fond, mais aussi pour qu’ils apprécient totalement le fait d’être en vacances. Tout est fait pour rendre agréable le séjour à ceux qui viennent en famille. Que l’on soit plutôt camping ou plutôt hôtel, tout est accessible. Et puis la plage, les restaurants, les aires de jeux pour les lardons, tout est à une portée de bracelet à clous.

L’affiche est, là aussi, très variée et riche en groupes de qualité, qui vont très certainement s’éclater à jouer sur la plage! On y retrouvera king diamond, destruction, candlemass, in solitude, overkill, amorphis, angel witch, benighted, etc.

Est-ce là le futur du monde des festivals de Metal. Cette nouvelle approche du fan, le fait de le dorloter, de lui offrir toujours plus, dénote évidemment d’un intérêt bassement pécuniaire. Mais en même temps on peut remarquer que la qualité de ce genre d’évènements va en s’améliorant, et que le fan en a décidément plus pour son argent quand il peut mélanger à volonté musique et vacances. Si c’est là le visage de notre présent métallique, à quoi ressembleront les gros évènements et festivals de demain?