Marky Ramone, le facétieux moissoneur batteur qui se prenait pour une poule sous acides en répét… Et bien, avant de jouer avec les icônes de la drogue en forme de musique connue sous le nom de ramones, il assénait un jeu incroyablement énorme et scotchant dans un groupe qui a malheureusement sombré dans l’oubli. Ce groupe, c’était dust, et notre homme s’appelait encore Marc Bell.
Que ce soit l’album éponyme (ça veut dire « du même nom ».. Désolé de faire intellectuel dans cette rubrique de bière et de funk!) de 1971, ou le second dénommé « hard attack » de 1972. Vous ne pourrez pas vous tromper sur la marchandise, ça avoine, c’est salement bien composé et ça joue divinement bien.
D’ailleurs les autres zicos ont aussi eu une carrière sympatoche. Kenny Aaronson à la basse a par la suite longtemps accompagné Bob Dylan, et Richie Wise, talentueux chanteur et guitariste a produit des albums de kiss, dont le fameux « hotter than hell ».
Voici « from a dry camel », un morceau letn, rampant et à la mélodie redondante qui vous emmène dans une spirale psychédélique, qui n’est pas sans rappeler un peu le pentagram de l’époque.
Et celle ci est tout sobrement intitulée « suicide » (n’essayez pas à la maison!) et elle est dévastatrice. Attendez un peu le solo de basse au milieu du morceau avant de baver d’amour et de vous noyer dans votre joie.