ROCK YOUR BRAIN: Punk & Metal united

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L’association zone 51, basée à Sélestat en Alsace, organisait sa dernière édition du festival éclectique Léz’Arts Scéniques l’été dernier. Vraisemblablement, le fait de mélanger des genres musicaux aussi différents que le Metal, le Punk, le Reggae, la chanson française sur 3 jours ne réussissait pas à attirer assez de monde. De plus les publics ne se mélangeaient pas réellement  sur toute la durée du festival. Une remise en cause a été effectuée, et depuis lors c’est un nouveau départ que prend l’association zone 51 en organisant des moments particuliers répartis tout au long de l’année et chacun axé sur un style en particulier. Les vendredi 25 et samedi 26 octobre prochains, c’est au tour du Punk et du Metal d’être mis en avant, en intérieur sur le site des Tanzmatten à Sélestat dans le Bas-Rhin. L’interview est conduite avec Mickaël Marteau, chargé de la programmation du ROCK YOUR BRAIN.

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On a l’impression, que suite a l’arrêt du festival Léz’Arts Scéniques après l’édition de juillet 2012, l’association zone 51 a continué à batttre le fer en « éclatant » le proncipe du festival par l’intermédiaire de différents temps forts tout au long de l’année. Je pense au ROCK YOUR BRAIN (Metal, Punk), au Bald des Petits Hommes Verts (Reggae, chanson française), etc.

Tout à fait, t as bien résumé l’esprit dans lequel nous sommes après 11 années de Léz’Arts Scéniques. On s’est rendu compte que le projet de ce festival, tel qu’il avait été écrit, à savoir: présenter les musiques actuelles dans toutes leurs diversités, du Grind au Reggae, était quelque chose de compliqué et pas forcément adapté sur un festival en plein air avec une jauge à environ 8000 personnes par jour. A l’issue de l’édition 2012 du festival Léz’Arts Scéniques, on s’est décider à continuer de représenter ces divers styles musicaux, mais au travers de diverses manifestations tout au long de l’année. D’où la naissance du Bal des Petits Hommes Verts orienté Reggae et chanson française, mais aussi le prolongement d’un autre évènement, existant depuis 10 ans: Epidemic Experience, réservé au monde des musiques électroniques. Nous continuons également à organiser ponctuellement des concerts dans l’esprit Punk, Rock et Metal à la salle du Grillen de Colmar. Et nécessairement, nos premières amours que sont les musiques plus extrêmes comme le Punk et le Metal ont fini par se retrouver dans un nouveau contexte de festival, plutôt que dans des concerts de temps en temps. Le ROCK YOUR BRAIN est donc né dans l’idée de faire jouer des têtes d’affiche en même temps que des groupes « coup de cœur », des découvertes qu’on aime beaucoup à titre personnel, ou qu’on a vraiment envie de faire découvrir au public dans le Grand Est.

 

Justement, au sujet de ces groupes « coup de cœur », je vois que la scène locale est bien représentée, que ce soit pour le Disorder Day, axé Punk, avec les Alsaciens de j’aurais voulu. ou pour le Metal Day avec s-core, bioscar, inhumate et haut et court de Strasbourg.

Ouais, ça fait 4 groupes sur 11 qui sont du coin. On a la chance, en Alsace et dans le Grand Est, d’avoir une scène très riche, surtout dans le registre des musiques extrêmes. Et buy viagra online uk cette scène a la chance de s’exporter comme le font déjà inhumate et s-core. Pour nous, il est important de montrer ce genre de groupes au public qui vient généralement pour voir les têtes d’affiche, sans forcément se soucier de ce qui se fait ici. Le ROCK YOUR BRAIN est donc un bon moyen de montrer au public qu’on a des groupes locaux qui ont la trempe de pouvoir s’exporter à l’heure d’aujourd’hui ou dans quelques années.

 

Une petite question provoc’… Potes ou recyclage? En effet, les ramoneurs de menhir ont déjà joué grâce à zone 51, suicidal tendencies était présent à l’affiche du dernier festival Léz’Arts Scéniques, tout comme napalm death qui avait joué à ce festival il y a quelques années, et dagoba était aussi venu jouer grâce à vous à Sélestat. Vous aviez également organisé un festival orienté Grind et Brutal Death avec Inhumate il y a quelques années. Ca fait pas mal de groupes que vous connaissez déjà. Et-ce que ça veut dire que dans l’avenir vous allez faire revenir des groupes ayant déjà joué ici? Peut-on s’attendre à une ouverture dans l’avenir, avec des groupes plus « inédits » dans la région?

Alors, pour dire clairement les choses, ce n’est pas du copinage. Il est certain que nous avons d’abord fait jouer les groupes que nous avions l’opportunité de faire jouer. Sur la grande quantité de groupes que nous avons contacté, peu étaient disponibles sur le créneau des 25 et 26 octobre 2013.

Alors on a certes fait jouer suicidal tendencies en 2012, et nous les faisons rejouer moins d’un an et demi après. Mais, ce qui justifie leur nouvelle venue, c’est notamment la sortie du nouvel album « 13″, qui a reçu de bons retours de la presse et des fans. Et puis leur management se souvenait de nous en bien, le capital sympathie est indéniable. Ils étaient vraiment intéressés de revenir jouer à Sélestat, la date collait bien à notre festival… Et c’était très difficile de dire non, donc on a dit oui (rires). Et puis leur set sera différent de cet été, puisqu’ils viennent promouvoir également pas mal de chansons du nouvel album.

Pour napalm death, il est vrai qu’on les avait fait jouer il y a quelques années, mais si on les fait revenir ce coup ci, ce n’est pas simplement parce que ce sont des amis. On voulait aussi essayer de représenter la musique extrême de manière un peu moins généraliste que nous ne l’avions fait dans les dernières éditions du festival Léz’Arts Scéniques. Ca nous permet donc de mettre napalm death en tête d’affiche d’une de nos deux scènes du Metal Day, aux côtés d’inhumate, svart crown, hate et haut et court. La deuxième scène avec suicidal tendencies en tête d’affiche sera un peu moins extrême avec des groupes comme tankard, du Thrash un peu plus fédérateur, dagoba, avec son Metal un peu plus « grand public », voire « jeune public » même. Et puis gorod et s-core dans un registre plus crossover et un peu plus facile d’accès.

ROCK YOUR BRAIN c’est un festival sur 2 jours avec un jour Punk et un jour Metal. Pourquoi le vendredi, consacré au Punk est-il moins fourni que le samedi dédié au Metal?

La première réponse serait relativement simple, même si elle ne plaira pas à tout le monde quand les gens la liront, c’est qu’entre le public Punk et le public Metal, on a un public de fans de Metal bien plus nombreux que pour le Punk. Entre les 2 journées, les capacités d’accueil ne sont pas du tout les mêmes. A titre indicatif, pour le Disorder Day, on a 4 groupes, et une capacité d’accueil à environ 600 personnes, alors que pour le Metal Day, on a 11 groupes, et on peut accueillir 1500 personnes, pour 2 scènes.

L’idée est là! A l’heure actuelle, des groupes de Punk Rock qui ramènent beaucoup de monde, il n’y en a finalement plus tant que ça. On est parti sur un format plus petit, avec des groupes qu’on avait déjà fait jouer, comme pour les ramoneurs de menhirs et les sales majestés. On voulait faire une affiche rendant hommage au Punk Rock français. Ca permet au public de voir ces groupes là ensemble pour une fois. Et puis les ramoneurs de menhir feront un set spécial durant plus de 2 heures et demie. Ca fera un cadeau sympa pour les fans.

Donc si je te suis bien, un groupe comme le bal des enragés aurait complètement sa place là-dedans…

Oui, complètement! Après avec un groupe comme le bal des enragés, est-ce qu’on les fait jouer sur la journée Metal, ou sur la journée Punk Rock? Ca c’est un autre problème.

Après, pourquoi pas le même groupe avec un set différent sur deux jours?

Tout à fait!

Quelque chose à ajouter?

Non, tout a été dit, merci, et on espère que vous serez nombreux à joeur au jeu concours sur Eblastshop. A ce week end!

 

 

Concours ROCK YOUR BRAIN fest. 25 et 26.10.2013 Sélestat (67)

 

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Pour gagner 1 place par jour (1 pur la Disorder Day, cheap viagra 100mg et 1 pour la Metal Day) pour la première édition du ROCK YOUR BRAIN festival de Sélestat, dans le Bas-Rhin, il vous suffit de répondre correctement à la question suivante:

En quelle année napalm death avait joué au festival Léz’Arts Scéniques de Sélestat?

A vous de jouer en envoyant la bonne réponse à l’adresse e-mail [email protected]

N’oubliez pas de stipuler: « Concours ROCK YOUR BRAIN » dans l’intitulé de votre mail. Et merci de nous communiquer également vos noms, prénoms et adresse. Vous avez jusqu’à mercredi soir minuit pour envoyer votre réponse. Le nom des 2 gagnants sera communiqué jeudi, en soirée, sur notre page Facebook.

 

La Face Cachée. Profession agitateur de disques

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Basée à Metz depuis presque une décennie, la boutique de la Face Cachée nous incite à renouer avec le bon vieux vinyle d’antan et à taper la discute avec ses gérants dans un esprit de curiosité, de découverte et tout simplement d’amour de la musique au sens large. Rencontre avec un passionné qui rend ce métier vivant et plus que jamais nécessaire à l’heure des albums dématérialisés et du règne du téléchargement. Florian nous en apprend plus sur son parcours au sein du disquaire indépendant le plus impressionnant en taille de tout le Grand Est de la France.

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1- Comment et depuis combien de temps je jeune trentenaire que tu es a investi l’entité de la Face Cachée afin de lui donner vie? Ce boulot de disquaire devient tellement rare de nos jours, qu’il doit forcément y avoir un côté rêveur chez toi pour démarrer une telle aventure. J’ai cru comprendre que tu as découvert le monde de la musique grâce à la collection de vinyles cachée au fond d’un grenier d’une connaissance décédée dans les années 1980. Comment passe-t-on du fan à l’activiste du disque en quelques années?

Médéric a ouvert la boutique en 2004. Au bout d'un mois, j'y avais
déjà plus ou moins mes habitudes. Je suis donc client du magasin depuis
neuf ans, employé depuis trois ans et futur associé dans quelques
semaines. Je passe ma vie à la Face Cachée. J'y investis toute mon
énergie. C'est plus qu'un boulot. C'est une passion dévorante. La
musique m'accompagne depuis que je suis gamin, et pour être honnête avec
toi, j'aurais jamais espéré pouvoir exercer un métier en relation avec
elle... En plus de pouvoir alimenter mes névroses organisationnelles, le
métier de disquaire me permet donc d'allier mon background d'archiviste
et d'organisateur de concerts à mon amour pour l'objet-disque. J'aime me
documenter sur la musique que j'aime, j'absorbe les infos comme une
éponge, j'aime aussi chercher des disques pour les gens. Puis je suis
moi-même consommateur et "collectionneur", donc bon... Médéric m'a
proposé de bosser pour lui au moment où il ouvrait un second magasin
(juste en face du premier), je sortais alors d'une situation assez
pénible dans mon ancien taf (programmateur dans un café-concert), son
employé de l'époque pensait de plus en plus à se barrer, du coup j'ai
plus ou moins naturellement pris sa place. Ca s'est passé aussi
simplement que ça. Je ne le remercierai d'ailleurs jamais assez de
m'avoir donné ma chance.

2- Basée rue du Lancieu en plein centre de Metz, la boutique de la face cachée a en fait récemment déménagé. Pourquoi ce changement d’adresse? Cela implique-t-il des nouveautés formelles et organisationnelles? Qu’y as-tu gagné? Qu’est-ce qui est nouveau pour les clients?
As-tu pu embaucher de nouveaux partenaires de crime? D’ailleurs parles nous un peu de tes collaborateurs et de leurs méfaits musicaux!

L'ancienne boutique (rue des Allemands) avait du charme. Elle était
petite, mal éclairée, poussiéreuse et chaleureuse. Un petit îlot de
liberté (on y fumait, buvait et ripaillait à toute heure) au sein de la
ville de Metz. Le déménagement s'est néanmoins imposé comme quelque
chose de vital pour la bonne poursuite de nos activités. On constatait
un déclin progressif des ventes (lié au quartier où l'on se situait et à
l'état de la boutique elle-même) et on était déjà depuis quelque temps
en recherche d'un nouveau local pour y poser nos bacs, lorsque Médé est
tombé par hasard sur un beau volume vide de 170 mètres carrés à louer
pour un prix correct. On n'a pas longtemps hésité. On prenait clairement
un risque, mais c'était le moment de le prendre. Là, ça fait donc un peu
plus de six mois que l'on a déménagé, et le bilant est pour le moment
plus que positif. On a gagné plein de nouveaux clients, et plein
d'anciens sont également revenus. C'est cool. Je pense que personne ou
presque regrette l'ambiance de l'ancien magasin. Aujourd'hui on a plus
de place, les gens restent plus longtemps qu'avant, prennent le temps de
discuter, investissent le lieu comme s'ils l'avaient toujours connu...
Je sens clairement une différence d'appréhension. Avant d'être des
disquaires, on est des passionnés de musique. Ca, je pense que les gens
qui viennent au magasin le ressentent. On ne les poussera jamais à la
consommation, on ne leur mentira jamais pour leur vendre un disque. Ils
savent qu'ils peuvent discuter avec nous d'égal à égal. C'est quelque
chose d'important pour nous que l'on ne voulait pas perdre, que l'on
voulait au contraire amplifier avec cette nouvelle surface. 
On n'a pas pu embaucher, malheureusement. En revanche, on demande
toujours à Julien et Delphine de nous dépanner et de nous filer des
coups de main au magasin. Julien, c'est THE AUSTRASIAN GOAT. Si tu
écoutes du black métal, ce nom doit normalement t'être familier. Il est
investi dans de nombreux projets musicaux (1413, 213PM, DEATH TO PIGS en
ce moment) et s'occupe du label 213 Records avec Christelle, sa
compagne. Quant à Delphine, elle ne fait pas de musique. En revanche,
elle est grave douée avec des pinceaux et des crayons. Elle peint des
trucs chelous et déviants sous l'alias Eva Gastro. C'est d'ailleurs elle
et ses toiles tarées que l'on accueille pour notre prochaine expo en
octobre. Ca va saigner.

3- Showcases avec des artistes locaux, salle d’arcade à l’ancienne, expositions de jeunes artistes undergrounds… Mais bordel de dieu, la Face cachée ne serait-elle pas mille fois plus un agitateur culturel que la fnac? Ces évènements et cette salle de jeu attirent-elles un public plus large que celui des habitués?

On est heureux de pouvoir proposer un lieu d'expression pour les
groupes locaux. Jouer à Metz, même pour un groupe du cru, n'est pas
aussi facile que cela en a l'air. Notre démarche de programmation refuse
toute forme d'élitisme musical. Tout le monde a sa place sur notre
scène, à partir du moment où il y a un disque à défendre. Toutes les
formes d'expérimentation et d'expression sont les bienvenues chez nous.
Pareil pour les expos, bien entendu. Quant à la salle d'arcade, c'est
une idée de David Rouby, un copain. En retrogramers assumés, on a tout
de suite répondu présent en lui mettant à disposition notre espace
showcase. Depuis, c'est devenu difficile de bosser correctement, Médé
étant souvent sur le flipper Star Wars pendant que je nique la gueule à
mes adversaires sur Puzzle Bobble 2... Bon, cette salle est temporaire
mais on va quand même essayer de garder la Blast le plus longtemps
possible... Je crois qu'on aime bien tenter de nouvelles choses, pas
rester le cul assis sur une chaise à attendre que les gens viennent ou
simplement leur vendre des disques. Le disquaire à l'ancienne, très peu
pour nous. On réfléchit déjà à ce que l'on va pouvoir proposer aux gens
pour la fin d'année, Noël tout ça. Un truc original et bien débile,
probablement. Quant à savoir si cela attire plus de monde, je pense que
c'est effectivement le cas. J'espère néanmoins que ces nouvelles
personnes reviendront pour le magasin et pas juste pour jouer gratos ou
voir des concerts à l'œil. 

 

4- J’ai été frappé par les prix pratiqués dans ton échoppe. Vendant majoritairement du vinyle, j’ai pu voir que le prix moyen d’une galette d’or noir, même neuve oscille entre 13 et 15 euros! Comment se passe l’approvisionnement du magasin? Passes-tu exclusivement directement par les labels ou alors également par quelques distributeurs très spécialisés?

On veut garder une politique de prix bas, même si cela n'est pas
toujours évident... Le prix des matières premières augmente, les
distributeurs et les labels se font des marges de plus en plus grandes
sur les disques, nous on est en bout de chaîne et on n'a parfois pas
trop le choix que de mettre des disques à 24 ou 26 euros... Mais bon, on
essaie par tous les moyens possibles et imaginables de contrebalancer
cette hausse. Avec Amazon comme concurrent direct, on n'a pas le choix.
Comme nous nous occupons de nos propres labels, nous n'hésitons jamais à
dealer en direct avec d'autres labels et distros pour faire des
échanges. On tient également à proposer des disques d'occasion au prix
le plus bas et juste possible. On s'approvisionne donc directement à la
sources (les labels) mais on bosse également avec de gros distributeurs.
On achète également pas mal de collections à des particuliers. On a un
réseau assez développé et on le fait fonctionner.

5- Disquaire ne veut pas dire sectaire. En effet, la Face Cachée propose un panel très large de styles musicaux. On peut autant y voir des vinyles de Jimi Hendrix, que des melvins en passant par cannibal corpse ou de la chanson française. Pourtant on voit des styles pas toujours très représentés dans d’autres magasins. Je pense au Noise, au Post Hardcore, à la Wave, au Sludge, ou même tout simplement au Progressif des années 60/70. Il y a un côté alternatif mais pourtant fédérateur dans le choix que vous laissez au client. Quelle est la philosophie actuelle du magasin, et vers quoi tendez-vous dans un avenir cheap canadian viagra plus ou moins proche? Quels sont les styles qui vendent le mieux dans ton magasin?

Médé et moi sommes complémentaires. Lui est compétent sur tout ce
qui est rock généraliste, années 60 à nos jours, garage, blues, jazz,
etc. Moi j'ai un background punk/hardcore, donc forcément mes goûts vont
plus vers les musiques dites "alternatives". On se retrouve néanmoins
sur le fait de vouloir rester généraliste. On écoute vraiment beaucoup
de musiques différentes. On refuse le sectarisme musical. On pourra se
la jouer Jack Black dans High Fidelity pour de rire, mais sinon... Bon,
Médéric m'interdit quand même de créer mon bac de musique à minettes
(Katy Perry et cie, je suis un gros fan), mais je ne désespère pas de
l'avoir à l'usure... Donc ouais, pour revenir à ta question, tous les
styles de musique se vendent, car notre clientèle est aussi éclectique
que nos goûts. Et ça, c'est plutôt cool. Certes, j'aimerais vendre un
peu plus d'emo ou de bestial death, mais bon, faut pas être pressé. Là
actuellement on s'est mis en association avec des jeunes messins avides
de musique électronique pour constituer un beau bac de techno/house
intelligente. C'est chouette. A l'avenir, je pense qu'on va rester tel
quel, mais encore plus à l'écoute des clients et de leurs conseils, tout
en essayant de nous aussi leur faire découvrir des trucs nouveaux. On se
nourrit les uns les autres. 

6- Outre la vente de disques, tu es aussi impliqué dans la musique par le truchement d’autres facettes. Florian, tu écris régulièrement pour le blog http://recordsarebetterthanpeople.tumblr.com/ et tu es aussi investi dans un petit label concentré sur des styles variés et peu académiques. Peux-tu nous en dire plus? Tu fais de la guitare. Joues tu actuellement dans un groupe?

Ouep, j'ai un blog où je parle de ma passion pour le vinyle et de
mon métier de disquaire. En ce moment j'ai pas trop le temps de
l'alimenter mais je vais essayer d'y revenir bientôt. J'ai donc aussi un
label qui s'appelle Specific Recordings et que je gère avec ma compagne.
Je produis, elle s'occupe des artworks. On sort les disques de nos
copains. On n'a pas de démarche stylistique prédéfinie. On veut juste
sortir des disques qu'on aime. On a quelques jolies sorties de prévues
dans un avenir proche, je t'en reparlerai quand ce sera fait. Sinon
ouep, je joue dans TWIN PRICKS, dans POINCARE et dans THE HOLY MUNDANE.
Des trucs plutôt pop/noise/shoegaze/emo. Mais bon, pareil que pour le
blog, pas trop le temps de m'y consacrer à fond en ce moment. Quand
j'étais étudiant, je ne pensais qu'à ça. Jouer. Avec DEAD FOR A MINUTE,
HYACINTH ou MENY HELLKIN, j'ai eu l'occasion de rassasier ma soif de
concerts et d'enregistrements. Aujourd'hui, ça me dérange plus trop de
moins en faire. Bon, j'espère quand même qu'on va un peu taper dedans
avec TWIN PRICKS, on a un album qui sort en octobre et j'ai bien envie
de faire quelques dates à droite à gauche comme à la bonne époque.

7- Merci pour ces quelques mots. Qu’as tu envie de dire à d’autres gens qui hésitent à se lancer dans le métier de disquaire?

Qu'il faut aimer les disques, les gens et ne pas avoir peur de ne
bouffer que des pâtes. Qu'il faut oublier ses rêves de gloire et
préférer vivre modestement. Perso, je suis heureux, je l'ai jamais
autant été depuis que je suis disquaire, je sais pas combien de temps ça
durera mais je compte bien en profiter le plus longtemps possible. Alors
si c'est ton kif aussi, ben fonce. On n'a qu'une vie.

Hellfest inside. Au coeur des enfers. Part III

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Cette fois-ci on continue notre pérégrination au cœur du Hellfest en donnant la parole à Reno de lofofora et du bal des enragés (reprenant entre autre des titres de groupes phares comme trust, rage against the machine, metallica, marilyn manson, etc). C’est parti pour un entretien bien sympa et sans langue de bois.

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Salut Reno. Le Hellfest, ça fait longtemps que tu le fréquentes?

Salut mec. Pas du tout, en fait c’est la première fois, et la première journée que je pass ici en fait.

Du coup, qu’est-ce que tu en penses?

Bah, il y a une bonne ambiance, avec le public qui a l’air vraiment coolos. Ouais une ambiance bon enfant, ça me rappelle un peu le festival de Dour en Belgique. Les Belges ont quelque chose de particulier dans leur accueil, dans leur côté tranquille sans se prendre la tête, et les métalleux qui sont ici, apparemment, sont pareils. Donc c’est plutôt cool.

Qu’est-ce que ça fait de jouer ici. Comment ressens-tu le Hellfest, vu que ça fait un moment que tu roules ta bosse dans le monde des festivals?

Comme je te le disais, je ny avais jamais mis les pieds avant. On était programmé avec lofofora sur le Fury Fest la dernière année qu’il a eu lieu. On avait été vachement contents d’être programmés entre international noise conspiracy et neurosis. Evidemment ça fait plaisir, et c’était flatteur pour nous. Seulement on était un petit peu déçus de ne jamais avoir été réinvités depuis. Mais on est contents d’être là cette année, en espérant que ça se reproduira. Et je trouve ça bien qu’il y aie des groupes comme down qui soient programmés, mais après, les gros shows avec les grosses stars américaines qui font le même concert à tous les coups, je sais pas vraiment si c’est utile de les programmer un peu tous les deux ans quoi…

Ok, et là d’un point de vue personnel, comment vis-tu le festival par rapport à d’autres structures que tu as pu voir en France? Le Hellfest est devenu carrément gigantesque, et on a l’impression qu’il y a peu de festivals de taille intermédiaire entre le Hellfest et d’autres petits festivals comme le Sylak Festival.

Bah je sais pas, parce qu’avec lofo comme avec le bal des enragés on a joué dans toutes sortes de festivals, de toutes tailles, avec des programmations très variées parfois. Ici ça a commencé comme un tout petit festival aussi. Je crois que c’était dans un gymnase au début, et aujourd’hui c’est devenu énorme. Je pense qu’il y a toujours la possibilité de faire des trucs, de se démerder un peu et de faire des choses un peu balaises quoi.

C’est cool de voir ce que c’est devenu. Ça se passe vraiment bon enfant quoi. Il y a de la déco, le public a pas l’air d’être trop pris pour un con. La bouffe a viagra for sale cheap l’air hyper chère quand même, et ça c’est un peu craignos. Mais à part ça, ça m’a l’air plutôt positif.

Et les retombées par rapport à ta musique, ça donne quoi?

De quoi? Tu veux dire d’avoir joué ici?

Ouais.

Aujourd’hui on était là avec le bal des enragés, c’est un collectif avec d’autres groupes que lofofora. Et au final ça a été plutôt positif, parce qu’il y a un mec qui organise un big festival genre hellfest en Espagne, et qui veut programmer le bal des enragés après nous avoir vus toute à l’heure. Donc c’est un bon plan pour nous.

Hellfest inside. Au coeur des enfers – Part II

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Cette fois, c’est au tour de viagra uit india Seb, régisseur de la tente Valley du Hellfest de nous donner sa vision du festival. Sachant que la tente Valley avec sa programmation orientée Doom, Noise, Stoner est certes une des plus petites tentes du fest (avec une capacité de 4000 personnes tout de même!) mais c’est aussi une des tentes qui donne un caractère bien particulier et différent du Hellfest comparé à d’autres géants européens. Et c’est aussi la tente qui a abrité le mythique concert de danzing accompagné de Doyle des misfits!

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Salut, comment t’appelles-tu? Pourquoi et comment le Metal?

Salut, alors, moi c’est Seb, Pourquoi: parce que j’aime! Comment: parce que c’est mon job. Et parce que j’habite à Clisson en plus de ça.

C’est ton job. Ok, Mais est-ce permanent?

Ouais, je suis régisseur.

Et donc c’est aussi ta passion, parce que tu m’as dis que cette tente, la Valley, te représente…

J’adore le Stoner, et le Doom. Ici c’est bien d’être représenté, et d’avoir un côté un peu psyché dans cet univers bien bourrin du Metal. Et je trouve intéressant ce côté du festival, avec cette musique hyper ouverte.

Justement, n’est-ce pas ce qui fait le côté particulier du Hellfest?

Carrément, la chose première ici est que le Hellfest ouvre à tous les styles de musique, dans le cadre du Metal. On ne trouve pas forcément cette approche dans d’autres grands festivals européens du même calibre. C’est rare de voir un chapiteau dédié spécifiquement à cette musique là. Je pense au Stoner, au Doom à la musique spéciale ou psychédélique sur certains points. Si tu veux bouffer du Hardcore tu vas bouffer du Hardcore, si tu veux de la variété, tu vas te taper les Mainstages… Pour ça le festival est super bien pensé. Chacun trouve midi à sa porte. D’ailleurs, même pas que dans le Metal, mais dans tous les styles musicaux confondus, il est rare de voir un festival qui travaille aussi large dans le spectre musical. Et surtout il est rare de voir un festoche aussi pointu dans sa programmation.

Tu es fan de Metal. Et vu que c’est ton boulot d’être régisseur, tu vois aussi passer pas mal d’autres styles musicaux. Comment tu vis le Hellfest?

Ici je suis en vacances. Ouais, je suis en vacances. Tous les groupes ici sont adorables. Il n’y a pas un groupe qui se prend la tête, ils sont tous super open, tous à l’écoute… Du coup, ça donne vraiment envie de bosser avec eux. Je sais pas pourquoi cette musique (Stoner, Doom, etc) est déconsidérée tant que ça en fait.

Souvent c’est le son qui repousse les gens, non?

Je sais, pas quand j’entends ça, j’entends les vieux justement! C’est la base qui est toujours vivante. Plus on avance dans le temps, plus ça devient extrême au niveau du son, mais je trouve que cette musique a carrément sa place. Et je sais pas si les gens s’en foutent tant que ça. Regardes, on a un chapiteau de 4000 personnes quand même sur cette édition 2013! Ça a doublé, l’an dernier, la capacité était de 2000. Je pense que cette musique a donc vraiment sa place ici.

Tu rempiles l’an prochain?

Ah ouais, bien sur!

Et tu m’as dit bien connaître Ben Barbaud (directeur du Hellfest), parce que tu viens de Clisson également…

Ouais, et ça fait quelques années que je bosse dans le milieu de la musique. J’ai fait quelques années sur le Fury Fest (avant le Hellfest), ensuite je suis parti sur d’autres aventures, et puis je suis revenu ici. Comme je te le disais, c’est chez moi ici.

Pour la prochaine édition, tu participeras à la programmation?

Non, il n’y en a qu’un qui s’occupe de la programmation ici. Moi je suis juste salarié, intermittent, et je viens bosser sur le festival une fois dans l’année. Après le patron c’est Ben.

Si j’ai bien compris, le Hellfest c’est une bouffée d’oxygène dans ton année de boulot.

C’est carrément ça. Une bouffé d’oxygène! Merci à toi.

Hellfest inside. Au cœur des enfers – part I

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Revenu du Hellfest, on s’est dit qu’on allait vous faire vivre l’ambiance du festival au travers du regard de ces anonymes qui le font vivre. Vous trouverez facilement des extraits de concerts de kiss, voivod, zz top, kreator, twisted sister, accept, etc. Mais on parle moins du public, sans les a priori véhiculés par les émissions de télé grand public. On commence aujourd’hui avec Florent, 37 ans, qui vient régulièrement s’éclater à Clisson plage sur de la musique dansante et légère…

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Salut Florent, peux tu te présenter rapidement?

Salut, j’ai 37 ans, je viens de Bordeaux. Et ça fait 3 fois que je viens au Hellfest.

Qu’est-ce qui te plait le plus dans ce festival?

L’ambiance, la musique (forcément, et les copains.

Et d’habitude es-tu un habitué des concerts pendant l’année, ou alors tu préfères te concentrer sur le Hellfest?

Je vais en moyenne deux fois par an à des concerts hors du Hellfest…

Ok, alors là c’est un peu l’orgie viagra jelly uk métallique pour toi? ;)  

Ouais, carrément! C’est l’occase de voir des tas de bons groupes et de revoir les amis. C’est un moment excellent.

Souvent on expose le cliché du métalleux débile qui montre ses fesses et qui passe son temps à beugler. Pourtant ton métier pourrait surprendre le commun des mortels, non?

Ouais je ne correspond pas trop au cliché, j’ai les cheveux courts depuis 15 ans au moins. Sinon, je suis technicien dans l’industrie de l’armement. Je fais de la poudre à canons, et je le vis bien.

Jason Newsted, le parcours métallique

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Si tout le monde connaît Jason Newsted en tant que bassiste de metallica entre 1986 et 2001, on connaît souvent un peu moins le reste de son parcours métallique. Alors qu’il revient aujourd’hui avec son nouveau groupe éponyme newsted, on vous propose d’explorer les méandres de la carrière de ce talentueux bassiste.

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Tout commence avec son admiration pour kiss fin des années 70. Peu après va naître paradox en 1982. Nous n’avons malheureusement pas retrouvé de traces sonores ou iconographiques de ce groupe éphémère, mais c’est de là que démarre la carrière de Jason Newsted. Peu après, on le voit former un groupe qui passe à la vitesse supérieure, entre Speed et Thrash Metal, c’est flotsam and jetsam. Le groupe fondé en 1985 est encore actif aujourd’hui, mais reste bien plus confidentiel qu’il ne l’a été dans les années 80. C’est à partir de ces années que Jason envisage la musique de manière plus professionnelle, ce qui le poussera à candidater pour le poste de bassiste au sein de metallica. La place laissée par Cliff Burton n’était pas des plus faciles à prendre, et les candidats étaient nombreux. Parmi eux on peut se rappeler qu’un certain Les Claypool, alors dans blind illusion, puis plus tard figure charismatique de primus, était en compétition.

Alors qu’il officie au sein de metallica, Jason va de temps en temps s’amuser et démarrer l’un ou l’autre projet pour le fun, et avec d’autres musiciens déjà bien établis dans le Metal. Ainsi veront le jour 3 groupes dans lesquelles il tiendra best prices on viagra la basse et le chant.

 

Tout d’abord ça sera ir8 et sexoturica formé en 1994. Regroupant aux côtés de Jason Newsted des musiciens tels que Devin Townsend, alors âgé de 22 ans, connu plus tard pour son excellent groupe strapping young lad et son groupe solo. On y retrouve également le guitariste Andreas Kisser de sepultura, et aussi Tom Hunting, batteur des légendaires thrasheurs d’exodus. Les deux groupes sont sortis sur un split cd en 2002, mais c’est resté très confidentiel. Pas étonnant non plus. Ce sont peut-être deux groupes composés de musiciens renommés, mais la qualité n’est pas des plus épatantes, c’est même assez poussif, et les beuglements de Jason Newsted ne sont pas non plus très convaincants.

 

Dans la droite lignée de sexoturica, l’année 1995 voit Jason fonder un autre groupe fun et à la durée de vie très courte. Cette fois-ci on prend les mêmes et on recommence, mais on retrouve un certain Robb Flynn de machine head en petit nouveau de la famille. Ca s’appellera quarteto de pinga. On retrouve le style sexoturica avec un côté peut-être plus black sabbath. Sympa, mais loin d’être essentiel.

1998 voit l’apparition de notre bassiste favori en invité sur l’album « against » d’un sepultura en chute libre à cette époque. Jason a également joué quelques concerts avec les Brésiliens, mais rien de plus concret ne s’est passé.

Suite à son départ de metallica en 2001, on le voit retourner à ses racines Punk bien lourdes et sales avec la formation papa wheelie. Rentre dedans et simple, entre mötörhead et du Punk britannique énervé, ça fait du bien par où ça passe.

Jason va ensuite intégrer le clan des Québécois mythiques de voivod. Il collaborera de manière plus ou moins intense avec eux de 2002 à 2009. Fan de longue date des cyborgs canadiens, on imagine que le père Jason est aux anges de pouvoir intégrer ce groupe qui signifie tant pour lui. Artistiquement cela lui permet également de pouvoir mieux et plus s’exprimer comparé à sa marge de manœuvre vraisemblablement minime dans metallica.

En parallèle à son investissement dans voivod, Jason se lance dans une carrière solo en fondant echobrain. Ce groupe est plus soft, avec des passages à la alice in chains par moment. La réception de la critique est plutôt bonne, mais le groupe ne vivra que de 2000 à 2002. On notera au passage la participation de Kirk Hammett de metallica et de Jim Martin, ex faith no more, à la nébuleuse echobrain.

Histoire de ne pas chômer, on voit Jason rejoindre Ozzy Osbourne en tournée au cours de l’année 2003. C’est assez ironique quand on sait que l’actuel bassiste de metallica, Robert Trujillo, ex suicidal tendencies et infectious grooves, a aussi joué pendant quelques années avec Ozzy! Sur cette vidéo vous pouvez vous rendre compte que le papy ne va pas fort mais que la section musicale tenue par Mike Bordin (faith no more), Zakk Wylde (black label society) et jason newsted est des plus solides!

De 2006 à 2007, c’est l’argent qui rentre, mais la crédibilité qui en prend un coup. Jason Newsted intègre le groupe de reality show rockstar supernova aux côtés d’autres grands noms du Rock et du Metal figés sous trois tonnes de laque à cheveux et des hectolitres de fond de teint: Tommy Lee de mötley crüe à la batterie, Gilby Clarke ex guns’n'roses à la guitare, et l’insipide Lukas Rossi au chant… Attention, âmes sensibles s’abstenir de regarder cette vidéo sous peine d’engorgement de vos glandes lacrymales!

2011 est l’année qui voit la collaboration de grands noms du Metal collaborer pour le projet humaitaire who cares. Jason jouera aux côtés de légendes telles que Tommy Iommi de black sabbath, Ian Gillan et le désormais défunt Jon Lord de deep purple, et Nicko Mac Brain d’ iron maiden!

 

 

Mais depuis, l’homme s’est repris en main et lance son groupe solo newsted, avec un premier album au titre vraiment original « Heavy Metal Music » (sic!). Mais ça a au moins le mérite d’envoyer le bouzin et de nous rendre un Jason en phase avec sa passion musicale première: le gros son qui tâche! Sortie prévue en août aux USA, où il est prévu qu’il tourne aux côtés de megadeth et black label society.

SYLAK FESTIVAL, un autre regard

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Le Metal bouge de plus en France, et ce grâce à l’initiative de petits festivals qui grandissent à vue d’œil. On est rentrés en contact avec Mike du SYLAK open air. Le Metal en région Rhône-Alpes promet d’être en mouvement pour la prochaine édition du 9 au 11 août prochain!

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Comment est né le SYLAK open air? Et d’ailleurs, que signifie le mot « Sylak »? Quelle est votre philosophie?

Le festival est né à l’initiative de Mike et Nicolas, qui souhaitaient monter un festival depuis de nombreuses années. Le choix du lieu s’est naturellement orienté sur Saint-Maurice de Gourdans, village natal de Nicolas.L’association The Rock Runners dont Mike est président a ensuite porté le projet. Le mot Sylak est un acronyme, qui existait déjà plusieurs années avant. Quant à sa signification,c’est un acronyme pour Support Your Local… la suite, chacun se l’approprie :)

Ce festival est encore très jeune, mais semble avoir déjà un bon suivi de la part du public et des organismes locaux. A-t-il été difficile de trouver le soutien des résidents, de la mairie, du Conseil Général et du Conseil Régional? Au regard de la situation fina! ncière actuelle, on note que la culture a de moins en moins de budgets. N’avez-vous pas eu trop de difficultés à faire votre montage financier et à obtenir des subventions?

C’est vrai que depuis sa création, le festival s’est très vite implanté dans le paysage local. Les habitants des communes alentours étaient très contents de pouvoir disposer d’un évènement « sous la main », sans forcément avoir à se déplacer à plusieurs centaines de kilomètres pour écouter ce type de musique. Le premier soutien institutionnel que nous avons eu vient du Maire de Saint-Maurice de Gourdans. Petit à petit, nous avons rencontré d’autres interlocuteurs à qui nous avons pu exposer notre projet et nos objectifs à travers ce festival. En ce qui concerne les subventions, comme tu le dis la culture passe en second plan dans le budget des institutions , mais également des organismes privés. C’est pour cette raison que lors de la construction du budget prévisionnel, nous ne comptons pas sur les subventions, il! s’agit plutôt d’une forme de soutien complémentaire. Mais il est essentiel de visualiser le budget dans une optique d’auto financement à ce niveau là.

Nous avons quand même eu la chance d’être aidés par le Conseil Général de l’Ain et la CDRA  (région Rhône-Alpes) même si les aides ne représente que 2 % du budget global, c’est toujours ça !!.


 
Vous axez également le SYLAK open air sur du ludique avec la mise en place de structures gonflables, de combats de sumos, de soirées mousse, etc. L’idée vous est-elle venue du côté très fou d’un festival comme le Sziget en Hongrie? 
 

Lorsque la première édition était encore en phase de conception, l’une des idées que l’on voulait faire ressortir était l’aspect convivial et amusant de l’évènement. Proposer à la fois une programmation de qualité sur scène, en élargissant les activités autour du festival. Ce concept a été adopté dès la première Edition. Nous sommes tous de grands enfants et avoir l’occasion de danser dans la mousse ou faire un combat de sumo en plein festival est toujours un plaisir ! L’un de nos objectif était également de casser le stéréotype du metalleux qui peut impressionner lorsque l’on ne connait pas ce public.

Vous vous revendiquez être le seul festival Metal en open air dans le Sud Est de la France. Pensez-vous pouvoir grandir et vous développer dans le sillage laissé par le désormais gigantesque Hellfest? Quelles sont vos relations avec le Hellfest? Y a-t-il d’autres festivals Metal français que vus nous recommanderiez?
 

Le SYLAK Open Air est encore un petit festival. Bien sûr à long terme, l’objectif est de le pérenniser afin qu’il devienne un rendez-vous chaque année pour nos festivaliers. En ce qui concerne nos relations avec le Hellfest, l’association The Rock Runners est partenaire du festival depuis 2004 et depuis l’année dernière, le bar à bières spéciales du Hellfest est tenu par les bénévoles du Sylak. Nous n’avons aucune prétention à vouloir rivaliser avec le viagra gel online Hellfest, on adore tous ce festival ! Le Hellfest est le festival métal que nous recommandons a tous car c’est un festival géré par des passionnés !!

Parlez-nous de la programmation de cette année. Comment fonctionnez-vous? Comment décidez-vous des styles et des groupes à faire jouer. Quelles sont les plus grosses joies que vous ayez eu en préparant la programmation? Je pense que la confirmation de biohazard a du vous faire chaud au cœur!

Le choix de la programmation se fait à travers plusieurs axes. Nous avons toujours des groupes que l’on rêverait de faire jouer, mais notre budget ne nous le permet pas a ce jour. Cette année, notre affiche est beaucoup plus internationale du fait que les groupes sont encore en tournée et donc encore en Europe. Nous souhaitons avoir une programmation éclectique et de qualité; en adéquation avec les disponibilités des groupes, les propositions des tourneurs et nos contraintes budgétaires. On se concerte également dans l’équipe, ce qui est intéressant car nous avons tous des goûts très différents!

La confirmation de biohazard a en effet été une très bonne nouvelle, accueillie chaleureusement par toute l’équipe du festival!
 
Vous semblez également servir de tremplins à des groupes nationaux, voire même locaux. Organisez-vous des pré-sélections avec de petits concerts avant le festival, ou bien prenez vous directement contact avec eux?

Nous travaillons avec des salles partenaires, telles que la Tannerie (Bourg en Bresse), le Château Rouge (Annemasse),et la MJC Ô Totem (Rillieux-la-Pape). Nous ne faisons pas de pré-sélections dans le cadre de ces collaborations, ce sont directement les salles qui nous soumettent un de leur groupe résident. Cette année, un petit concours via Facebook a été lancé afin de boucler la programmation locale.

En parallèle, nous recevons beaucoup de demandes en direct de groupes locaux, mais aussi nationaux. Nous en choisissons  un ou deux chaque année issu de ce type de demande. Leur nombre étant de plus en plus important, il est très compliqué de faire une sélection.
 


Le développement durable semble être un point fort du SYLAK open air. Pouvez-vous présenter plus en détail votre politique à ce sujet?
 

 Depuis la création du festival, nous avons adopté une démarche globale de développement durable.L’idée n’est pas de se revendiquer comme un évènement écologique, mais de mettre en place plusieurs actions en faveur du développement durable. Nous élargissons cette démarche chaque année afin d’approfondir de nouveaux angles. Plus concrètement, les actions menées sont par exemple :l’utilisation de gobelets Eco-Cup, installation de toilettes sèches, utilisation d’encre végétale pour nos supports de communication,mise en place de cendriers,…

Cette année nous développons la problématique de la gestion des déchets en collaborant avec Aremacs.

On attend évidemment le mois d’août pour que votre prochaine édition se déroule dans les meilleures conditions possibles. Avez-vous cependant déjà des pistes à nous révéler pour 2014?

Nous vous attendons nombreux également! En ce qui concerne la programmation,nous travaillons déjà sur le 4eme édition du SYLAK OPEN AIR et notament sur la programmation  avec des artistes encore plus important que cette année !!! stay tuned

 

http://www.sylakopenair.com/

C'est dans les vieux pots qu'on fait le meilleur Thrash… VOIVOD

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Aujourd’hui il est devenu de plus en plus populaire d’être fan de Metal, et quand bien même l’une ou l’autre organisation religieuse s’exprime contre les grands évènements rassemblant des centaines de milliers de fans, force est de reconnaître que ce style musical a aujourd’hui une place bien mieux établie que dans les années 1980.

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S’il est un groupe de Thrash Metal à canadameds.com part et qui a pourtant influencé des générations de musiciens en restant toujours plus confidentiel que ses pairs tels que slayer, metallica, megadeth ou anthrax, c’est bien voivod!

 

Avec ces deux courts reportages sur voivod à la période de leur premier album devenu un classique du genre, l’excellent et sauvage « War and Pain », ce n’est pas seulement l’histoire du groupe qui est mise en avant. C’est aussi le reflet de la naissance du Thrash Metal et la manière dont ce style musical agressif, violent et nouveau à cette époque est compris et se développe.

Pour le plaisir des quelques archéologues métalliques lisant cet article, nous vous offrons un retour vers le futur avec ce groupe toujours à l’avant-garde, qui confirme son statut de précurseur et d’aventurier avec son très bon dernier album « Target Earth » sorti chez century media en janvier 2013.

 

Des fossiles complètement marteaux

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Puisqu’on vous dit que le Metal c’est un truc sérieux! Lorsqu’une les scientifiques découvrent de nouvelles espèces vivantes ou éteintes, ils ont coutume de leur donner des noms à consonance latine. Et parfois, ces noms s’inspirent d’icônes du Metal ou du Punk. C’est l’angle qu’ont choisi les Danois du Geomusuem de Kalkland pour leur exposition qui ouvrira ses portes le 9 juin prochain. Vous me direz que le phénomène n’est pas récent, car déjà en 1974 le fameux squelette de l’australopithèque Lucy avait été nommé en référence à la célèbre chanson des beatles « Lucy in the Sky with Diamonds ».

Oui mais voilà, depuis, les scientifiques canada’s 1 pharmacy ont aussi évolué dans leurs goûts musicaux, et on retrouve désormais des fossiles aux noms bien ancrés dans la tradition du Metal… Le professeur Mats Eriksson de l’université de Lund en Suède est tellement fan de King Diamond, qu’il a nommé un ver âgé de 420 millions d’années le Kingnites DIamondi.

Mais le professeur Eriksson écoute aussi d’autres excellents groupes. Ainsi a-t-il nommé un autre ver aux mandibules féroces le Kalloprion Kilmisteri, en référence à ce bon vieux fossile intrigant les médecins sur sa longévité: Ian Fraser Kilmister, plus connu sous le nom de Lemmy de mötörhead!

On trouvera également d’autres fascinantes créatures fossiles nommées d’après des groupes non moins célèbres tels que les ramones, bad religion, ac/dc, les sex pistols, etc. Dans une version un peu moins Metal, mais toujours Rock il y a un fossile nommé Masikasaurus Knopfleri, en hommage à Mark Knopfler de dire straits!

On ne sait pas si il y aura des fossiles inspirés par ozzy osbourne, mais vu sa tronche, il aurait parfaitement sa place dans l’expo. Qu’en pensez-vous?