C’est reparti mon kiki, on va plonger dans les abysses viagra mail order infernales de la veste à James Hetfield. Cette fois-ci on va verser une divine lumière sur un groupe légendaire qui a influencé toute une tripotée de nos groupes préférés, de down à cathedral, en passant par electric wizard ou reverend bizarre…
Ce groupe magique et dont les deux premiers albums résonnent encore dans les allées de cathédrales de riffs, c’est trouble.
Si black sabbath avait complètement chamboulé la façon de jouer du rock dans les années 70. Au début des années 80 quelques intrépides rockeurs à l’ancienne ont repris le flambeau. Trouble est une des figures de proue de ce mouvement musical ralentissant le tempo, alourdissant ses riffs et transportant ses auditeurs dans des stratosphères aux couleurs intrigantes. Le doom s’est perpétué grâce à la solidité de groupes tels que pentagram, trouble et saint-vitus.
Lorsqu’au début des années 1980 le tout jeune label metal blade records sort ses fameuses compilations « Metal Massacre », il y révèle le talent d’une pléthore de jeunes groupes fougueux, agressifs et repoussant souvent les limites de la vitesse dans leur compositions comme possessed, hellhammer, overkill, hirax, et un certain metallica! Pourtant, trouble prend complètement le contrepied des jeunes loups en vogue à la même époque. Sa musiqe suinte le vieux rock de hippies en plein bad trip. La lourdeur de leur son, simplement obtenue grâce à la distortion de bon vieux amplis marshall et sans pédales particulières, en a scotché plus d’un et continue encore à faire son effet.
Pour vous donner une idée, voilà metallica dans sa prime jeunesse, essayant de tout péter à grands renforts de rapidité et de dynamisme. Admirez le line-up à l’ancienne avec Dave Mustaine, parti fonder megadeth par la suite, et un certain Lloyd Grant aux guitares, alors que James Hetfield chante déjà, mais n’est que bassiste! On est en 1982, et c’est la toute première édition de la compilation « Metal Massacre ».
Et là, trouble nous envoie sa lourdeur toute poisseuse, lente à souhait et pleine de feeling. Le groupe apparaît sur la quatrième compilation « Metal massacre » en 1984, mais fut crée en 1979.
Ce sont définitivement les deux premiers albums de trouble qui vont marquer au fer rouge la définition du Doom Metal, aux côtés de candlemass et saint vitus lors des glorieuses années 1980. Même si trouble se démarque de par le thème de ses paroles, très axées sur la religion, le combat entre le Bien et le Mal, souvent très en faveur de Dieu. Pourtant la musique de ce groupe est tellement sombre qu’il est difficile de le classer dans le White Metal aux côtés d’un stryper par exemple.
Le premier album éponyme, souvent appelé « Psalm 9″, reste à ce jour d’une fraîcheur intacte, et fait tourner la tête avec ses riffs parfaits et son hallucinant travail sur les soli de guitare.
Et le clou est enfoncé avec « The Skull », sorti en 1985, à la production encore plus efficace. C’est un digne successeur à « Psalm 9″, avec sa sonorité encore plus bluesy et malsaine, et ses rythmiques imparables qui ne peuvent que provoquer la brisure de nos nuques pourtant bien habituées à la musique qui fait mal.
Par la suite, trouble va peu à peu s’évaporer dans un psychédélisme annonçant le stoner, mais ne délaissera jamais complètement son côté sombre. Et puis dernièrement c’est un peu la confusion dans le line-up depuis que leur inimitable et vaporeux chanteur Eric Wagner a été viré. Récemment, ce dernier, acompagné du batteur d’origine de trouble, Jeff Olson a formé the skull… Un groupe qui reprend les classiques de trouble et qui apparaîtra dans quelques festivals européens cet été. Ca devient compliqué tous ces déboires et ces ces changements liés à des problèmes d’ego, d’alcoolisme et d’argent, mais c’est très probablement le revers de la médaille du pas toujours merveilleux monde du rock’n'roll.
Il n’empêche que trouble aura donné au monde du Metal une poignée de classiques, et un certain James leur rend encore aujourd’hui hommage avec sa veste à patchs de la vieille garde.
Et il n’est pas le seul, car si vous vous souvenez bien, Dave Grohl (nirvana, foo fighters) est aussi un gros fan de trouble. Il avait d’ailleurs invité Eric Wagner à chanter sur son album de probot en 2004.